7/18/2005

Ces sourires nocturnes...

C'est dingue comme tout va bien en ce moment. Comme les bons évènements qui arrivent dans ma vie se suivent et ne se ressemblent pas. Bref, ceci est mon blog, donc je vais tout simplement raconter tout ça. Jeudi 14 juillet : Fête Nationale. Je profite de ce jour de congé - une pause dans le séjour de juillet du Parc du Soleil, où je travaille en tant qu'animateur - en allant traîner en ville. À Vichy, c'est pratique, la plupart des commerces sont ouverts même les jours fériés. Effet « Ville thermale ». Je partais en ville avec en tête l'idée de m'acheter une petite sacoche, en vue du festival de Rock où je vais le week-end suivant. Car sinon, j'ai le choix entre trimballer mon portefeuille, mon carnet, ma carte grise et mon téléphone dans les poches, et c'est pas cool, ou alors mettre le tout dans mon sac de cours (en bandouillère) mais trimballer ainsi un sac encombrant pour pas grand chose d'indispensable. Et c'est pas cool non plus. Au magasin de sport du centre commercial de Vichy, je cherche donc des sacoches et n'en trouve pas. Au moment où je me résigne et me dirige vers la sortie, je tombe nez à nez avec des magnifiques sacoches. Je me laisse tenter par un modèle Eastpack à trois ouvertures. C'est le colori qui me fait hésiter pendant une vingtaine de minute. J'écarte vite le rose mais j'ai une grosse hésitation entre le bleu pâle et le violet vif. Finalement, je choisis celui qui me plaît au fond de moi : le violet. C'est d'ailleurs étonnant, car c'est une couleur que j'ai pu haïr il y a un temps, et que généralement je suis plutôt porté vers l'orange voir le rouge. Mais il m'a plu, tout simplement, rien à dire de plus. Après avoir delesté mon compte en banque de 25 petits euros (snif...), je me dirige vers le Music Planet de Vichy, où je ne croise absolument pas l'amour de ma vie, mais où par contre j'achète un Best Of des Innocents qui me fait vraiment envie. Tous ces achats étant strictement au prix forts. Malgré les "Soldes" ou "Bas prix" matraqués un peu partout, dans le magasin de sport comme dans celui de musique, je n'ai craqué que pour des choses qui n'étaient pas en solde. Plus tard, me voici en train de siroter un café tout seul à la terrasse du Comptoir (situé en face de la gare, à Vichy) avec nostalgie (le sentiment, pas la station de radio, bande de pantoufles). C'est là que, quelques mois plus tôt, j'avais travaillé de l'algèbre et compris un des principes important à savoir. Et qu'encore quelques moi plus tôt, j'étais venu boire un coup en compagnie d'une personne formidable, et que je me suis rendu compte à quel point elle était réellement formidable. J'en reparlerai aussi en temps utile. Et là, sirotant ce Gini qui ne m'ôte pas mon envie d'un Ricqles, je vois la gare. Et je suis tenté. Je sais que ce soir, à Clermont-Ferrand, à 30 minutes de train d'ici, Maxime et Nicolas (je vous en parlerai... si ils sont d'accord) organisent une boustifaille chez eux, à laquelle j'étais convié, mais pour laquelle je m'étais desisté. À cette boustifaille seront aussi invités deux autres amis communs que j'ai envie de voir. Soudain, c'est le déclic. Je veux les voir. Je veux passer un moment avec eux. Je veux aller à Clermont-Ferrand. C'est ainsi que quelque coups de fils plus tards pour organiser mon arrivée dans la grand'ville (tapis rouges, pétales de rose, classique quoi), je prend un billet aller-retour (tarif double de ce que je paie d'habitude puisque je n'avais pas ma carte de trajet étudiant sur moi) et je prend un train direction Clermont-Ferrand. Là, je passe une excellente soirée, je découvre le nouvel appartemment de mes amis, je fais une surprise à d'autres qui ne s'attendaient pas à me voir là, et je suis content, très très content de ce qui arrive. Je rentre à Vichy le soir, en car. J'arrive à minuit et quart en gare de Vichy, avec William Sheller dans la tête. « Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ? » Je ne peux m'empêcher de le scander tout haut en regagnant ma voiture à côté de la gare. Vendredi 15 juillet : Une journée de centre de loisirs. Exceptionnellement, je suis à plein temps pour remplacer une collègue atteinte de coliques néfrétiques (ma pauvre, si tu me lis, je te souhaite que ça ne se reproduise pas de si tôt !). Tout se passe très bien, je fais un nouveau jeu que je ne connaissais jusqu'alors que sous forme écrite : Face à Face / Dos à Dos. Le groupe d'enfants dont je m'occupe, les 9-10 ans (avec quelques uns de 11-12 ans cependant), semblent apprécier le jeu. L'après-midi, visite au musée d'art d'Afrique et d'Asie avec ce même groupe, pour voir une exposition sur l'Asie et les Mangas. Le soir, j'apprends avec plaisir que Cristof GeRe, un ami parisien et néanmoins chanteur (allez voir le site Internet de Cristof GeRe pour plus d'infos) m'informe qu'il viendra avec moi au festival de rock de ce week-end. Je suis à nouveau très content. Le lendemain... Samedi 15 juillet : Cristof m'extirpe du lit par voie téléphonique. Il arrive dans 10 minutes. Il était 13h45, oups. Je courre prendre une douche, et je l'accueille. Quelques temps plus tard (il était vers 16h quand même, mais c'est moi qui me suis montré très lent), nous allons inaugurer le Mc Donald's de Vichy. Par inaugurer, j'entends que c'est la première fois que nous y allons depuis qu'il a brûlé et qu'il a été reconstruit. On prend tous les deux notre premier repas de la journée. C'est peut-être gras mais qu'est-ce que c'est bon ! Un tour à l'Espace Culturel de E. Leclerc nous apprend que les places ne sont plus vendues en location, qu'il faudra les acheter sur place. Tant pis. Courses d'aperitifs et de bonbons à Leader Price, pause essence, et nous voilà roulant sur les routes de campagne comme deux hérissons morts sur une chenille de tank. Heu... Comme deux libellules dans le soleil plutôt. En suivant scrupuleusement l'itinéraire prévu, nous arrivons bientôt à Broût-Vernet. Et entrons dans le festival Rock Preserv. Ceux qui m'ont vraiment plu ? Bonetcha*, un groupe Vichyssois que je connaissais déjà, et Kandid, un groupe local aussi appareamment, qui me plaît beaucoup. Je vais retourner les voir très bientôt. Et je prendrais le temps de parler de ces deux miracles de la musique dans des prochains messages. Nous aurons passé environ sept heures à ce festival. Un peu fatigués et sûrs de ne plus voir de chanson poétique comme Bonetcha* ou Kandid, Cristof et moi quittons le festival. Nous mangeons ensuite les cochonneries achêtées à Leader Price au bord de l'Allier, juste derrière mon lieu de travail. Puis nous retournons dormir chez moi. Dimanche 17 juillet : On se reveille vers 11h. Repas de famille qui semble beaucoup plaire à Cristof. J'apprends qu'un autre instrument de musique est à ma portée (subtil, le jeu de mots...), ça m'emplit également de joie. Nous allons ensuite voir Charlie et la Chocolaterie, la seconde adaptation cinématographique du roman homonyme de Roald Dahl. Cette adaptation est réalisée par Tim Burton et Jonny Depp tient un des rôles principaux. Au passage, Roald Dahl est un auteur que j'adore, un de mes préférés, et j'ai dévoré le livre avec beaucoup de plaisir. Le film me surprend très agréablement, car il est fidèle au livre mais ouvre aussi d'autres réflexions, en inventant une trame scénaristique originale autour du personnage de Willy Wonka. Je vous conseille chaudement ce film, que vous ayez lu ou non le livre. J'ai pleuré de bon coeur, j'ai ri à haute voix, parfois même les deux à la fois. Un cocktail d'émotion détonnantes. En plus, le personnage de Willy Wonka du film (pas celui du livre) a énorméments de points communs avec ma petite personne, et forcément ça m'a fait sourire. Une glace en terrasse avec mon avis Cristof, où nous discutons de notre emerveillement commun pour le film... Puis, quelques minutes plus tard, c'est déjà l'heure du départ. Le contrecoup fait moins mal que prévu. Je me dis que je suis vraiment content d'avoir passé ces moments avec lui... J'ai envie de dire MERCI à tous ceux qui m'ont apporté du plaisir lors de ces quelques jours. Chronologiquement : Merci Maxime, merci Nicolas, merci Frédéric, merci Loïc, merci à toute l'équipe du Parc du Soleil, aux gérantes du Musée d'Art d'Asie et d'Afrique de Vichy, merci Cristof, merci Bonetcha* (évidemment tous les groupe et toutes les connaissances qui gravitent autour et qui donnent beaucoup par leur bonne humeur), merci également à tout le groupe Kandid, merci à mes parents, ma tante et ma grand-mère, merci à l'ouvreuse du cinéma Elysée Palace pour son sens de l'humour qui ne gâchait rien, merci au Broût-Vernetois qui nous a donné des indications sur la direction du festival, et merci à Velcro-Diego parce qu'il est vraiment trop con et que c'en est drôle, et que c'est le premier chat que je vois couiner comme ça. Des moments trop parfaits ?