8/11/2005

Dans la nuit.

Une flûte venue de nulle part me tire de l'endormissement, cet moment sensible où tout bascule, alors que j'allais en rêver. C'est vrai, j'allais en rêver. Sachant ce qui va se passer le lendemain... Et puis je viens de regarder un épisode des Mondes Engloutis où la flûte traversière est à l'honneur. J'ai senti l'incohérence, car c'était une référence au joueur de flûte de Hamelin, mais dans ce conte il s'agit plutôt d'une flûte à bec, et en bronze. De toute façon il fallait que j'en rêve. Entre les Mondes Engloutis et l'endormissement, je m'étais offert l'audition de The Hustle (Van McCoy) et de Marionnette (Bonetcha*), pour en avoir les sonorités jusque dans le creux de l'oreille. Et là, j'entends de la flûte. Alors j'écoute. Ce n'est ni une persistance au tympan, ni que j'ai commencé à rêver. C'est bien réel, mais je ne sais pas d'où ça vient. La flûte se tait. Alors je décide de lui répondre. Je prends mon mélodica, je me poste sur mon balcon, et je commence à improviser un air emprunt de douceur et de romance. Puis, le silence. 01h11. Je me suis recouché depuis. Et j'entends maintenant une trompette. Elle joue plusieurs morceaux dont la Marseillaise. Pour épiloguer, je n'ai pas rêvé de flûte traversière. Mais qui a besoin de rêver lorsque la vie est déjà un rêve ? Vive Clermont-Ferrand au mois d'août.