11/24/2005

Situation fictive

En ce jour de 24 novembre, nous nous promenions tous deux dans la rue. « Tu te rends compte, me dit-elle. Plus qu’un mois avant la veille de Noël… Et moi, je me sens seule. Je ne serais pas seule pour la fête, non, comme d’habitude je serai avec ma famille. Mais en ces périodes de fête où les relations sociales, l’entourage et tous ces trucs-là prennent toute la lumière, tout ce que ça m’inspire c’est que je suis célibataire et que ça me file le bourdon. » Elle marqua une pause, l’air de réfléchir. Nous descendions le boulevard, j’étais à sa droite. Elle reprit : « Ce qui me faudrait, c’est un garçon avec qui je me sente bien, tout simplement. Quelqu’un qui soit prêt à partager des choses avec moi. Quelqu’un qui soit prêt à marcher à mes côtés. Toujours. Hélas, je reve. Je reve trop. On ne trouve jamais son idéal. » Sur ce, le silence se fit. Elle était déjà passé à autre chose. Elle regardait les vitrines à sa gauche. Moi, j’avais la gorge serrée. Et nous marchions côte à côte, en ce fichu 24 novembre.