3/18/2006

Pourquoi six ?

Régulièrement, et généralement à cause d'un vieux ticket de jeu à gratter « Numéro fétiche » qui ne quitte pas mon portefeuille, on me demande pourquoi le six est mon numéro fétiche. C'est un coup de cœur étrange, je pense pouvoir le situer vers 16 ans ou quelque chose comme ça. Avant c'était le sept. Je m'en souviens très bien, à sept ans, je me suis dit « Tiens, c'est quoi mon numéro préféré ? Bon, j'ai sept ans, ce sera le sept. » Raisonnement simpliste mais compréhensible pour l'époque. C'est fou comme on peut s'attacher à un chiffre, avoir une affection inexplicable pour lui, puis d'un coup se rendre compte qu'on est vraiment plus Je ne sais pas à la suite de quelle réflexion je me suis rendu compte que j'avais le six en moi en partant de très loin. Il est inscrit dès ma date de naissance. Déjà, le jour, le mois et l'année de ma naissance, sont tous séparément divisibles par 6. 30/6 = 5, juin c'est le 6ème, et 1986/6 = 331. En ajoutant un à un les chiffres de cette date, façon numérologie de Jeune et Jolie, on tombe sur 33 donc au final sur 6 (30/06/1986 donne 3+0+0+6+1+9+8+6 = 33, puis 3+3 = 6). D'ailleurs le fait qu'avant simplification, on obtienne un nombre aussi symétrique me fait frémir d'un plaisir pûrement mathématique et surtout, j'ai eu un grand plaisir de croiser les mêmes 33 et 6 sur la date de naissance d'une personne que je porte particulièrement dans mon cœur. C'est à se demander s'il s'agit de simple coïncidences. Dès lors, le chiffre six m'a apparu comme une évidence, comme un adjuvant. Un chiffre plus amical que les autres. Les symboliques tombées comme des coïncidences (qui ne m'étonnent même plus !) se sont montrées quelqeus temps après (même si je n'ai fait le lien que peu de temps après). La plupart des guitares fonctionnent avec six cordes (on retrouve d'ailleurs la division en 3+3 puisqu'il y a trois aigües et trois basses). Et puis, encore plus fin, ceux qui ont lu L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu voire même L'Empire des Anges de Bernard Werber se souviendront peut-être de toute la symbolique des chiffres qu'il nous expose. « 0 : c'est le vide. L'œuf originel fermé ». Puis partant du principe que les courbes indiquent l'amour, les traits l'attachement et le croisement les épreuves, il considère que 1 est minéral (un trait sans attachements), 2 est le végétal (attaché à la terre et aimant le ciel), 3 est l'animal (il aime le ciel et la terre sans être attaché à aucun d'entre eux), le 4 est le stade humain (le croix indique « la croisée des chemins »), le 5 est l'être humain spirituel (attaché au ciel et aimant la terre), et enfin le 6...
« 6 : c'est une courbe d'amour continue, sans angle, sans trait. C'est l'amour total. C'est une spirale qui grâce à sa spire (ou spiritualié), s'apprête à aller vers l'infini. [...] 6 est également la forme du fœtus en gestation. » (L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, de Bernard Werber

Une précision ; je ne peux que me permettre de vous résumer le propos en quelques mots, mais je vous conseille de vous procurer cet ouvrage et de le parcourir de long en large, il est très instructif et ouvre l'esprit. Pour en revenir aux caractéristiques du 6 que j'ai moi-même détécté. J'aime beaucoup le fait qu'il s'adapte parfaitement en anglais : six en français reste six en anglais. Enfin, le six est à mon sens, parmi tous les chiffres, le plus économique. Effectivement, il suffit de le retourner pour en avoir un neuf.