5/04/2006

Le jeu est terminé

Je le savais. Avril est passé comme une flèche. À peine ai-je eu le temps de me remettre des giboulées de mars que j'étais le premier mai, revenu en France. Je veux dire que nous étions à la date du premier mai, pas que j'étais soudain devenu un mois, bien que je sois moi. En tous cas, le Québec, les partiels, les spectacles de Théâtre et Sciences... Tout ça est loin derrière. Et s'y est rendu très vite. Mais je m'y attendais. Ça se passe comme ça, lors des mois d'activité intense. Ce mois d'avril est comme un poème, écrit en pleine nuit avec une passion exacerbée. Puis une fois fini, on se demande s'il a lieu d'exister, et on le roule en boule pour le jeter dans une poubelle en papier sous le bureau. Je ne souhaite pas que ce mois d'avril finisse en boule et oublié. Je ne veux pas me dire que c'est « juste du passé ». J'ai adoré tout ce qui a eu lieu, même si c'était parfois très cocasse. Puis après tout, il reste encore les gens, ceux que j'ai découverts, ceux du théâtre avec qui je veux rester en contact, la crème de la crème; Lorraine, Carine, Élise, Sophie, Matthieu, Cédric, Val, Mélane, Hervé, Florian, Nadia, les Virginies... et avec qui on ressassera des souvenirs, ces si bons souvenirs... Au revoir avril. Place à mai, et là j'ai plus d'espoir d'écrire fréquemment des messages ici.