5/28/2006

Prince Charmant Débutant

Le temps file en courant, comme un gag. Un running-gag, plus particulièrement. «Running-gag» illustre de lui-même ce qu'il est, car c'est très facile de faire un running-gag sur running-gag. Bref. J'aimerais avoir plus de temps, ou alors un appareil photo numérique pour pouvoir plus souvent poster par ici. Même, il suffirait simplement que j'ai plus souvent la dextérité de sortir mon stylo et de noter ces idées fines qui me passent régulièrement par la tête. En attendant, et dans l'attente de réactualisations dans la semaine, je vous offre le texte d'une chanson extraite du compte musical composé par Philippe Chatel, «Émilie Jolie». Pour info, je suis un grand fan de Philippe Chatel, et c'est lui-même qui joue le rôle du prince charmant dans la version originale du conte (qui est la meilleure, parce que le remake 1999 avec Jonnhy, pouah !).
La Chanson du Prince Charmant Débutant (Philippe Chatel) Je ne suis qu'un prince charmant Sans carrosse et sans cheval blanc Je suis à la fin du roman Un prince débutant Je ne suis qu'un prince charmant Ni chevalier ni conquérant Et le grand livre de ma vie N'est pas encore écrit Pas de légende et pas d'histoire Pas de passé, pas de mémoire Le récit de mes aventures Appartient au futur Je ne suis qu'un prince charmant Un prince débutant Et j'attends mon cheval blanc J'ai pas d'épée sur le côté Et mon armure est en papier Je n'ai pas mené de bataille Ma richesse est un brin de paille Je suis le seigneur d'un pays qui n'existe pas Caché dans les pages d'un livre qu'on ne lit pas Au bout de mes rêves, y'a le bonheur Avec une princesse au grand coeur Mais pour la rejoindre j'attends J'attends mon cheval blanc ! Pas d'écusson, pas d'armoiries Pas de valet, pas d'écuries Rien que le soleil pour fortune Et la nuit un rayon de lune Je n'attends qu'un signe pour aller la retrouver Et marier mon rêve avec la réalité Voudra-t-elle d'un roi sans royaume Et d'un château au toit de chaume Je ne veux qu'elle, et cependant... Je ne suis qu'un prince charmant Sans carrosse et sans cheval blanc Je suis à la fin du roman Un prince charmant débutant

5/20/2006

Quelques Arpents de Pièges

Je ne vous ai toujours pas parlé de cette fameuse tournée de théâtre au Québec... Et je ne vais pas en parler tout de suite, mais juste vous glisser quelques mots au sujet d'une anecdote pour le moins truculente. Au Québec, outre la visite et le travail préalable au spectacle, nous étions aussi très occupés par divers jeux. Bataille corse, Jungle Speed (attention avec ce lien, le site cible vous crie dans les oreilles)... Logo de Quelques Arpents de Pièges, le Trivial Pursuit québecoisEt un jour, un compagnon de jeu hors pair, Cémy, vient annoncer, l'air malicieux, que nous allons jouer à Quelques Arpents de Pièges. Sous nos regards interrogateurs, il précise qu'il s'agit tout bonnement du Trivial Pursuit québecois. Effectivement, c'est tout à fait clair quand on voit le logo (ci-contre ;
crédits photos : Cémyprod). Ce qui nous ammène à un aspect culturel particulier du Québec : la francophonisation. En effet, ils sont très respectueux de la langue française et vont faire en sorte d'éviter au maximum les anglicismes. Ainsi, sur les équivalents de nos panneaux « STOP », il est marqué « ARRÊT ». Mais ça reste très confus parce qu'à côté de ça, les québéquois utilisent nombreux termes anglais. Sans compter les mots traduits en anglais puis re-traduits phonétiquement en français. Ça donne par exemple : « Tu pèses sur le bouton » (pèse = équivalent phonétique de push en anglais, qu'on traduirait en français par presser), ou alors « char » pour voiture, dérivé de la traduction anglaise car. C'est bon, vous suivez ? Hmm, je crois que j'en vois qui sont perdus... Tout ça pour dire que Quelques Arpents de Pièges a éveillé chez nous les plus vifs questionnements. Pourquoi avoir pris un nom alambiqué de la sorte, et qui s'éloigne tellement du nom d'origine ? N'auraient-ils pas pu appeller le jeu tout simplement « Poursuite Triviale » ou quelque chose dans ce goût-là ? Nous avons résolu le problème après de nombreuses recherches approfondies (tu parles, on a regardé sur Internet, c'est tout !). Il se trouve que Quelques Arpents de Pièges est une référence à une expression propre aux Québecois, « quelques arpents de neige ». C'est en fait une citation extraite de Candide, de Voltaire, assez dénigrante envers le Québec. Tout est expliqué clairement sur un article de Wikipédia : Quelques arpents de neige (histoire). En tous cas, avant même d'avoir résolu cette enquête, nous nous sommes appropriés l'expression comme référence commune. D'ailleurs le grand jeu, lors de la dernière représentation du spectacle au Québec, était de la placer au détour d'une réplique, en espérant que ça fasse réagir notre public Québecois. Bravo à Cémy et à Tise qui ont réussi avec brio cet exercice de style. Je m'y suis également prété, mais c'était moins périlleux pour moi car ma saynète solo laissait de toute façon une grande place aux ajouts de dernière minutes. Ah, et ça vous intéresse peut-être de savoir comment nous avons joué à Quelques Arpents de Piège ? Nous n'avons pas fait la partie en entier. Je me suis fait complétement laminer. Mais il faut dire que si des questions étaient d'envergure mondiale, d'autres se rapportaient à des faits culturels québécois que nous ignorions. Cependant, certaines terminologies étaient vraiment intéressantes. Nous avons par exemple appris que le Monopoly était un jeu de planche (sans doute une traduction littérale du terme anglais « board game »), et qu'il était interdit en Russie. Une chose à dire sur le Québec : je n'ai qu'une envie, c'est d'y retourner ! Ce pays est merveilleux. Il faudra juste attendre que j'ai beaucoup d'argent. Je crois que je peux me remettre à Euromillions.

5/14/2006

Histoire à aller voir

Parce que des fois, on est touché en plein cœur, comme ça... Parce que je ne cite vraiment pas autant de blogs que j'aimerais en citer... Je vous invite à aller lire mon coup de cœur du jour : L’histoire peu conventionnelle du violoncelle transsexuel Merci à Oz de nous l'avoir faite partager ! (P.S. : Le lien pour faire un Trackback n'a pas fonctionné, c'est vraiment dommage...)

Une communication efficace

À l'attention particulière de mes collègues et pour certains néanmoins amis, de Théâtre et Sciences de cette année. Je ne dis pas ça parce que j'en faisais partie, mais l'an dernier, le groupe chargé de la publicité et de la communication était bien plus efficace. Exemple pour la publicité hors-média : non seulement nos tracts étaient à un très gros format et nous avions une surface d'affichage bien plus étendue (vive les parkings d'hypermarchés !). La preuve en image, réalisée sans aucun trucage : Communication très efficace pour le 17eme spectacle de Théâtre et Sciences : « I.D. : Intégrale-Dérivée. » Non, franchement, c'est dommage qu'on n'ait pas eu une communication très poussée cette année, car le spectacle « Les Secrets de l'Invisible » vallait le coup d'être vu. Ceux qui l'ont manqué pourront se rattrapper avec le DVD...

5/07/2006

Mes résultats au test de pureté

Test effectué sur Griffor.com.

Merci d'avoir participé au Test de Pureté !

Les scores peuvent aller de 0 à 450 environ, la moyenne officielle est de 100

Commentaires : Vous êtes presque normal, mais vous avez du mal à vous lâcher... (Oulala, il faudrait peut-être s'activer pour faire monter ce score, non ? allez un peu d'efforts ! :P)

Dire qu'il y a un an, je faisais un petit 14 à ce test... C'est dingue comme les choses peuvent changer avec le temps ! (N.B. : Plus on est proche de 0, plus on est pur. Et si vous approchez des 350 ou 400 points, je n'ose même pas dire ce que j'en pense.)

5/04/2006

Le jeu est terminé

Je le savais. Avril est passé comme une flèche. À peine ai-je eu le temps de me remettre des giboulées de mars que j'étais le premier mai, revenu en France. Je veux dire que nous étions à la date du premier mai, pas que j'étais soudain devenu un mois, bien que je sois moi. En tous cas, le Québec, les partiels, les spectacles de Théâtre et Sciences... Tout ça est loin derrière. Et s'y est rendu très vite. Mais je m'y attendais. Ça se passe comme ça, lors des mois d'activité intense. Ce mois d'avril est comme un poème, écrit en pleine nuit avec une passion exacerbée. Puis une fois fini, on se demande s'il a lieu d'exister, et on le roule en boule pour le jeter dans une poubelle en papier sous le bureau. Je ne souhaite pas que ce mois d'avril finisse en boule et oublié. Je ne veux pas me dire que c'est « juste du passé ». J'ai adoré tout ce qui a eu lieu, même si c'était parfois très cocasse. Puis après tout, il reste encore les gens, ceux que j'ai découverts, ceux du théâtre avec qui je veux rester en contact, la crème de la crème; Lorraine, Carine, Élise, Sophie, Matthieu, Cédric, Val, Mélane, Hervé, Florian, Nadia, les Virginies... et avec qui on ressassera des souvenirs, ces si bons souvenirs... Au revoir avril. Place à mai, et là j'ai plus d'espoir d'écrire fréquemment des messages ici.