12/30/2005

Eux quatre, les E4 !

En guise de souvenir des moments courts mais tellements agréables, vécus au cours d'un de ces derniers jours... Nous étions, Cristof et moi, à ce que j'estime être une position centrale stratégique de la France, c'est à dire Clermont-Ferrand, là où je fais mes études. Cette position était tellement stratégique que nos frères jumeaux ont décidé de nous faire la surprise de venir vous voir, eux qui sont, selon eux, sont perpetuellement « la tête dans le travail ». Venant donc respectivement de Besançon (mon jumeau, Victor est en fac de Sport là-bas) et de Libourne (qui se situe vers Bordeaux, et où Luc est apprenti cuisinier), ils ont débarqué en grande pompe à l'appart (avec seulement quarante minutes de retard, ils avaient bien préparé leurs coups les saligauds !), et nous avons passé des heures inoubliables... Voilà une photo de l'appareil de Cristof qui nous a saisis en pleine action (bon, j'avoue que je tape un peu la pose, comme disent les jeunes...). Eux quatre, de gauche à droite : Victor, Luc, Cristof, Pierre-Marie Que dire maintenant ? Et bien... D'abord, merci à tous les trois pour ces moments magiques ! Cristof, je suis ravi que tu reste encore un grand moment et que nous passons le reveillon ensemble, Victor, j'espère que tu pourras bientôt à nouveau mettre ton piercing à l'arcade et bonne chance avec ta bonne amie hollandaise... J'espère bientôt venir vous voir à Besac' ! Luc, je te connaissais peu et je suis ravi qu'on ait pu profiter de cette rencontre croisée pour faire connaissance, et j'espère que la correspondance par e-mail qu'on a commencé va continuer à ce rythme ! Je vous embrasse tous très fort et vous dit à bientôt !

12/29/2005

À ce point-là, c'est de l'amour !

Achetées sur coups de têtes ou plutôt sur coups de coeur, L'une il y a deux mois et l'autre tout à l'heure, Voici les deux compagnes de nos chers héros, C'est à dire Cristof GeRe et P.-M. Aubineau. Toutes deux prêtes à briller sur scène, « Roxy1 » la Clermontoise et Crilo la Parisienne : Deux guitares électriques vraiment exceptionnelles Qui non seulement sonnent bien mais en plus sont belles. L'une est d'un bleu royal qui reflète la lumière Et son son de crystal deviendra légendaire ! L'autre est d'un bel orange vif translucide Et crie une foule de notes d'une voix forte et limpide ! Disons que dans bientôt, nous verrons se créer Le destin de ces deux forts jolis instruments. La seule chose à faire est de les admirer. Gageons-en aujourd'hui : leur avenir les attend... Crilo et Rox
(Si vous trouvez que c'est inutile de faire tout ces vers pour deux guitares qui se croisent, et bien... Tant pis ! C'est tout ce que j'ai à vous dire !)


1. Nom provisoire, utilisé pour les besoins du poème, à suivre...

12/25/2005

Rêve du 25 décembre

C'est rare que je réussisse à me souvenir d'un rêve de façon aussi nette. Juste comme si je venais de le voir en vidéo. Alors j'en profite. Voici mon rêve de Noël, conditionné par quelques derniers jours bercés par des conversations sur le vermifuge pour chat, sur la série Malcolm in the middle, et sur la mise à jour de mon site. Le début du rêve est assez vague et se mélange avec lui-même quand j'essaie d'y repenser. Il est question de mon appart à Clermont, d'une inconnue (dont je ne me remémore ni le nom ni le visage) pour qui on retient l'ascenseur de notre immeuble ouvert parce qu'elle a des tonnes de choses à y charger, et d'exposés à faire avec des personnes différentes. J'ai remarqué une chose concernant cette partie : l'un des exposés, je le fais avec un garçon, l'autre avec un garçon et une fille. Il n'y a que la fille que j'appelle par un prénom authentique, les deux garçons je les appelle par des surnoms, et assez longs de surcroit. Impossible de me rappeller lesquels mais pour donner une idée de la longueur, je dirais que ça à cette forme : ************* ** ***********. Après, voilà la partie plus nette de mon rêve : je suis dans la douche (et là toutes mes groupies pourront faire « iiiiiiiih » dans les commentaires), je remarque un truc qui dépasse de mon bras. Je tire dessus et c'est quoi ? Un ver. Un ver plutot gros, qui ressemble à des microbilles blanches à bords noir (oui, dans les rêves, des objets sphériques peuvent avoir des bords de couleurs différentes). Il ressemble un peu, mais en bien gros (3 mm de diamètre a peu près), à ces œufs de crevette que j'ai soigneusement écarté des crustacés sus-nommés la veille, pour le repas du réveillon. Ce que je trouve assez drôle, c'est de m'être fait cette réflexion en pensée, dans le rêve lui-même : « Mais il est super gros pour un ver ! ». Le ver que je m'arrache du bras finit sa course par terre dans la douche - je remarque d'ailleurs qu'il s'agit de la cabine de douche de chez mes parents à Abrest et non de celle de mon appart, mais avec . Là, face à la douche, devant la partie droite de celle-ci précisément, je parle à quelqu'un à ma gauche. La caméra « omnisciente » recule, et je constate que je suis Malcolm (héros de la série Malcolm in the middle) et que je suis en train de m'adresser à Reese et Dowey (respectivement ses grand et petit frères). Le ver, lui, est par terre dans la douche, et curieusement il a l'air sonné. Et là je me souviens très bien de regarder sa tête, et de voir que sa tête est une microbille noire avec deux traits blancs horizontaux pour les yeux. Exactement comme ceux du chat sur l'icone de Cataire que j'ai dessiné dans les deux derniers jours... Pendant ce temps, le débat bat son plein entre Reese, Dowey et moi. Il faut se débarasser du vers mais comment ? Quelqu'un propose qu'on mette de l'eau dessus pour le faire partir par le trou d'évacuation d'eau de la douche. Moi, j'ai peur que le ver se reproduise dans les tuyaux et ressorte dans cette douche et d'autres si on fait ça. Pour moi il faut tuer ce ver ! Reese panique complétement. Il dit qu'il faut absolument le tuer car il pourrait sauter et s'insinuer à nouveau dans le corps de quelqu'un. Je réplique que non, il est partiellement innoffensif, parce que maintenant son régime alimentaire peu aussi être composé de céréales, de fruits, de légumes... Au moment où je dis ça, le ver se transforme en chaton noir angora, qui joue tout seul dans la douche et se met sur le dos. Je me souviens qu'on quitte l'intérieur de la douche des yeux, et que quand je le regarde à nouveau, ce chat a complétement disparu. Je suppose qu'il est allé s'implanter dans le corps de quelqu'un (Reese me semble plus probable, il est juste devant) et je me reveille. Il est alors 8h05, et nous sommes le 25 décembre. Et je me dis que c'était un fort joli rêve de Noël !

12/24/2005

La force de l'habitude

Une illustration de la force de l'habitude par une jolie mise en abyme : en écrivant « le doute m'habite », la fatigue et l'automatisme prennent le dessus, et j'écris « le doute m'habitude »...

12/23/2005

Cataire version 4, la mise en ligne

C'est avec grand plaisir que je vous annonce, quelques secondes avant minuit, que la version 4 de Cataire vient d'être mise en ligne ! Cliquez sur le lien suivant (ou sur le bouton Cataire.com du menu, en haut) pour y accéder... Vite, avant qu'elle ne se transforme en citrouille ! Cataire.com, le site de Pierre-Marie Aubineau

12/19/2005

Et ça copite...

Dernier single de Lorie : J'me prends pas la tête je sais qu'je suis pas la reine Sache que je tiens surtout à rester la même J' vais pas changer puisque c'est comme ça qu'on m'aime Sois tranquille c'est sûr je resterai la même Rester la même, de Lorie Dernier single de Nolwenn Leroy (gagnante de Star Academy 2) Je ne me prends pas pour une reine ohwo J'étais comme je suis Nolwenn Ohwo Rien n'a changé J'ai toujours peur le soir Nolwenn Ohwo, de Nolwenn Leroy Ça se passe de commentaires. J'en fais tout de même. Les deux chansons sont certes bien différentes du point de vue mélodique, mais du point de vue de ce qu'elles racontent, c'est exactement la même chose. Mais en fait, ce qui me gène le plus, ce n'est pas ça. De toute façon, il y a énormément de chansons qui parlent de la même chose. « Je suis comme je suis » ou « Tu es l'amour de ma vie, je ne sais pas comment te le dire » ou même plus simplement « Je t'aime et j'y crois à mort » sont des messages très souvent utilisés par des chansons. Et ne parlons pas des chanteurs pour minettes tels que Saez1 dont les chansons parlent pratiquement toujours de la même chose mais sous des angles différents (ça peut être une manière d'expliquer pourquoi je préfère tellement Superbus, Les Innocents, Pow Wow ou Bonetcha*...). C'est vrai que là c'est quand même assez bête. Les chansons qui se ressemblent passent généralement bien parce qu'elles ne sont pas sorties à la même période. D'ailleurs je me demande comment ils ont pu laisser passer ça... Quoique, c'est simple à comprendre. On peut supposer que quand ils ont programmé la sortie de Nolwenn Ohwo (ça me fait marrer à chaque fois que je l'écris), ils ne se doutaient pas que Lorie aurait sorti son single à ce moment-là. Le truc qui me choque vraiment, c'est que ce soit la même rengaine pour deux artistes qui ont eu un parcours tellement différent ! En substance, les deux chantent « Je n'ai pas changé », plus ou moins en sous-entendant « Malgré le succès ÉNOOOOORME que j'ai rencontré ». Voyons cela... Pour Lorie, d'accord, c'est vrai. Elle a vendu énormément d'albums, elle a un succès fou, une bonne notoriété... Avec une fan telle qu'Agapi2, ça ne pouvait qu'arriver. Mais Nolwenn n'est pas crédible dans ce discours. Parce qu'après son « Cassééééééééééééé » (qui a été assez culte en son temps, mine de rien3), on ne la plus entendue. Rien, que pouic ! D'ailleurs je trouvais ça assez dommage, moi je l'aimais bien Nolwenn... D'une part parce qu'elle vient de Saint-Yorre, ville connue pour sa boisson gazeuse mais qui n'en est pas moins la ville qui jouxte la belle commune d'Abrest où je vis hors des jours d'études. Elle est donc représentative du « coin » qu'est l'agglomération de Vichy-Plage, et qui sait si une notoriété exacerbée de sa part n'aurait pas aidé d'autres artistes locaux à se lancer... D'autre part, si je regrette qu'elle n'aie pas eu un énorme succès, et là c'est une raison plus importante, c'est parce que j'apprécie beaucoup Nolwenn elle-même. Elle est jolie, elle est brune, elle a une belle voix (puissante et mélodique). Bref si j'atteins un jour le statut de star, c'est une personne avec qui j'aimerais chanter. Ce serait un duo de bourbonnais en force !!! Quoique, elle habitait Saint-Yorre, mais peut-être qu'elle n'est pas originaire de la région... En tous cas, vous le savez. Entre Lorie et Nolwenn, moi je choisis Leroy4 ! Bon, par le biais de ce long message, je peux vous annoncer que vous visitez désormais mon blog avec l'interface « U.P. », et que Cataire.com lui-même ne saurait tarder à apparaître sur le web avec cette même interface qui est celle de la version 4. Ah ! Je me sens productif et ça fait du bien ! Je conclue en paraphrasant ce que dit Ilona en ce moment sur M6 : Noël ! Que du bonheur ! Ah, j'en suis très content, cette dernière phrase donne une touche « chic » à tout l'article...


Notes de bas de page : 1 - Avec cette remarque que je pense absolument, je viens de me fâcher avec toutes les midinettes qui passeront sur mon blog. Tant pis, j'ai le temps de devenir moi-même chanteur de charme. 2 - Agapi c'est une bloggueuse culte. Elle tient Chimères et Phémères, le blog officiel de l'humour alternatif, qui m'a toujours fait beaucoup rire. Si je bloggue autant aujourd'hui, je le dois à elle. D'ailleurs c'est elle qui avait posté le premier commentaire sur mon blog, il y a quelques temps déjà. Ah, souvenirs... 3 - Tout comme le calembour « Joyeux Nolwenn ! » à l'époque. Ça non plus on n'en parle pas assez. 4 - Ah ah ah...

12/17/2005

Au plus haut

En sortant de mon appart pour aller au centre ville de Clermont-Ferrand, la fonction aléatoire de mon discman sélectionne une musique que j'ai envie d'entendre. Digital love des Daft Punk. Des fois, j'ai une impression, comme ça, que ma vie est comme un film et un soin tout particulier est apporté à la bande son. Et je me perds dans mes reflexions. Je ne suis pas vraiment perdu d'ailleurs, au contraire, je réfléchis sur tous mes repères.

Je me rends compte que depuis le bac et l'entrée dans la vie étudiante, je me sens libre. Je vais où il me plaît, je m'adonne aux distractions de mon choix, je fréquente qui je veux. Toutes ces choses sont surtout vraies depuis juillet/août de cette année à vrai dire. Si je prends l'année scolaire 2004-2005, je me rends bien compte que j'étais « vampirisé » comme ils disent avec justesse. Je m'en cogne, on ne m'obligera pas à le fréquenter à nouveau ledit « vampire », et surtout je me sens d'autant plus épanouï maintenant. Je goûte encore mieux à ma liberté !

Quels choix ai-je fait ? Le choix de refaire une année dans le même atelier de théâtre, le choix de filmer tout au long de l'année. Le choix d'apporter un grand suivi à l'émission de radio que je co-anime, le choix de m'investir aussi dans les émissions collectives de la radio. Et le choix de libérer tous ces mots aux yeux de tous. Mes mots... J'y tiens tellement !

Bref, tout est en ordre maintenant, surtout après la remise dans le droit chemin dont j'ai profité hier. Il arrive parfois que des pensées vagabondent sur le fait que pour la partie sentimentale de ma vie, tout reste à faire... Mais le ciel est trop bleu autour de ce petit nuage pour que ça gâche vraiment. Et puis ça serait pas drôle d'avoir vraiment LA vie idéale, il faut bien que ça foire quelque part non ?

En tous cas, je continue à marcher vers le centre-ville avec une idée précise en tête. Et je contemple cette vie qui est telle que je la souhaite.

Comme pour le confirmer, il se met à neiger dru.

Yaisse !

12/16/2005

... et puis Gaël vint tel un sauveur

C'est dans des moments comme ça qu'on se rend compte qu'on a des Amis avec un grand A comme dans Aide. Avec sa générosité et son sens du partage que j'apprécie tant chez lui, Gaël m'a aidé à découvrir une autre facette de moi-même. Pour éviter les malentendus, je précise derechef que je ne suis pas homo et - à ma connaissance - lui non plus. Ça faisait très longtemps, à mon sens, que nous ne nous étions pas vus. Et pourtant, il s'est montré toujours aussi gentil et débonnaire. Et uniquement via des substances légales (le Quai des Brumes, Clermont-Ferrand, formidable endroit), j'ai été ammené à me dépasser. Tout s'est bien passé, je n'ai pas fait la bêtise d'aller jusqu'à perdre le contrôle comme le font certains. Mais voilà, je pense que je me suis regardé d'un autre œil. Et une chose et sûr, je n'avais jamais porté autant de toast dans la même soirée. Je suis quelqu'un de très heureux, j'ai trouvé de quoi continuer à l'être. Et je ne vais même pas devoir devenir dépendant à quoi que ce soit pour ça.
Colore la foule, colore mes veines, Chaque jour il me revèle En chair de poule, en dieu du ciel, Et la foule sort de mes veines Oui comme le temps est un ami Il colore mon pays (Colore, des Innocents)

12/15/2005

Je suis en train de la perdre...

Je crois qu'il y a encore quelque temps plutôt, je n'aurais pas tergiversé une seconde, j'aurais pris le risque de me reveiller trop tard et j'aurais pris toute la nuit pour écrire à L, L comme L'initiale qui me poursuit. Mais ça a échoué. Comme ça arrive de plus en plus régulièrement. Ce que je veux : simplement faire les choses que j'ai envie de faire sans réfléchir. Mais maintenant, à chaque fois je réfléchis. Une seconde de plus. Une seconde de trop ? Et j'abandonne, je vais me coucher. Ça remet la petite histoire à plus tard. Et ça me cogne dans la tête toute la journée... J'aurais dû, j'aurais presque pu. J'ai l'impression que je suis en train de la perdre. Je ne sais pas si c'est mauvais ou si c'est très bon, mais je sens que je la perds. Ma spontanéité. Non, je crois que je ne veux pas. Il faut que je me lance ! Plus souvent !

12/12/2005

Il est né le divin enfant !

Aujourd'hui, alors que j'arrive à la Petite Gaillarde, j'assiste et participe à la sortie officielle du double-DVD du spectacle de la 17ème année de Théâtre et Sciences (oulah, c'est trop de prépositions pour une seule phrase). Ce spectacle, c'est I.D. : Intégrale-Dérivée. Quand au DVD, je suis spécialement content de sa sortie car c'est moi qui ai fait le montage de la vidéo, qui ai réalisé l'interface du DVD ainsi que la jaquette... Une bonne expérience pour l'étudiant en communication que je suis ! Voilà le petit bijou (si je peux me permettre...) :

12/09/2005

Ça pousse ♪

Ça pousse pour sortir. Mes cordes vocales se contractent, elles ont envie de chanter. Mais j'ai l'impression que je dois me retenir. Chanter n'est plus seulement un passe-temps, ni une distraction, ni un accomplissement, ni une envie, ni une simple pulsion artistique. Ça devient un besoin ! Tant mieux, ce soir je serais dans un contexte où je pourrais m'en donner à cœur voix :) ♪ Lalala...

12/08/2005

Pensées qui sèment et Panique pas pragmatique

Quand on s'nourrit d'magie, Même une sirène de pompiers ressemble à une magnifique mélodie à la trompette. Une flaque contenant la nuit ? C'est comme une flaque de vide... Je ne VEUX PAS tomber dedans !

12/06/2005

Changement

Le matin : tristesse, lassitude, impression de fatigue, molesse, tourne en rond, « ... » L'après-midi : joie, sourire, adrenaline, dynamisme, perspectives, « !!! » Lunatique en plus d'être lunaire. Sacré Pierrot !

12/04/2005

Panne d'inspiration ?

Une bonne gorgée de lettres... Allez, une bonne gorgée de lettres et ça repart pour toute une nuit d'écriture !

12/03/2005

C'est fou ce qu'on peut faire avec une bouche

Maculi, leur premier titre (« Son » premier titre ?) est téléchargeable par le lien suivant : Test Buccal, chanson de Maculi. P.S. : Soyez indulgent, chaque enregistrement n'a été fait qu'en une prise.

Il le faut

...vivre en silence En pensant aux souffrances De la terre et se dire Qu'on est pas les plus malheureux Quand dans l'amour Tout s'effondre Toute la misère d'un monde N'est rien à côté d'un adieu Et pourtant je veux vivre Ou survivre Sans poème Sans blesser tous ceux que j'aime Être heureux Malheureux Vivre seul ou même à deux (Extrait de Vivre ou survivre, Daniel Balavoine)

12/01/2005

Ecrit pendant la pause-café et après deux appels...

L'œil sur le papier, je recopie le numéro précautionneusement, avec la double peur de me tromper (ce qui me ralentit) et que le téléphone raccroche parce que j'aurais été trop lent entre deux touches. Ça sonne, ça sonne... Stylo dégainé à la main droite, prêt à prendre des notes, et que je triture dans cette même main, sans doute pour essayer de décharger le stress. Il s'écrase lamentablement dans un « ploc » très audible au moment exact où l'enteprise décroche. Je me présente, pas en bafouillant mais en mangeant des mots. Je commence à parler de ma petite affaire, visiblement la standardiste ne comprend rien à ce que je suis en train de lui raconter. Là, éclair de lucidité de ma part : je me souviens qu'avec le numéro et le nom de l'entreprise à appeller, on m'a donné le nom de l'interlocuteur qu'il faut demander. Très confus, j'explique à la standardiste l'erreur que je viens de faire et lui demande de me passer untel monsieur. Là, tout se passe bien, il comprend tout à repro en quadri, pli roulé, etc. Tout va bien, je respire enfin. J'obtiens les devis que je voulais, même la possibilité de visiter une imprimerie. « Vous êtes en stage, ça vous intéressera ! ». Et comment ! Et là, quasiment avec déception, je m'aperçois que je n'ai plus rien à lui demander... Après enfin avoir réussi à rentrer dans le bain. Au revoir, bonne journée (entendent-ils mon « bonne journée » avant de raccrocher ?). Là, une sensation grisante. J'ai réussi ! Avec le sourire, je me dis que ce n'est pas si compliqué de téléphoner, et puis comme me le disent gentiment mes collègues temporaires, à force je m'y ferais... J'ai longtemps été intimidé par l'action de téléphoner. Autant parler à la radio ou jouer sur scène ne m'intimide que ponctuellement, généralement juste le moment avant d'entrer sur scène ou de prendre l'antenne. Avant, je ne me sens pas spécialement stressé, et une fois que je suis dedans, tout baigne, je me sens à l'aise. Mais par contre, pour le téléphone, j'ai toujours du stress avant de passer l'appel et pendant. D'ailleurs j'ai très tendance à me cacher derrière des e-mails ou (plus facile) des S.M.S. pour contacter quelqu'un. La peur de manquer de répondant peut-être, ou tout simplement la peur de ne pas pouvoir me fier à la gestuelle et au regard de la personne, et donc en un sens ne jamais être exactement sûr de son humeur et ses réactions. Peur du quiproquo ?