1/31/2006

Ma vie est formidable

Cet après-midi, j'ai eu l'opportunité de descendre à Vichy, d'abord Pôle Lardy pour assister à une conférence sur le packaging, puis au lycée de Presles à Cusset pour participer à un jury pour des cartes de vœux 2006 de différentes organisations auvergnates. Deux expériences très enrichissantes. J'ai vraiment assister la conférence sur le packaging (comme dirait l'affiche qui parlait de cette manifestation, j'ai été « emballé »). Un petit regret, pour la conférence sur le packaging : j'ai du la quitter avant la fin puisque j'avais un autre horaire à respecter. Cela dit, les deux premiers intervenants (ce que j'ai vu et écouté) ont abordé le problème du packaging de points de vue très différents. Ça se recoupe avec des notions que j'ai vu en cours, notamment en marketing, mais il y avait aussi plein d'élements nouveaux que je me suis empressé de glâner et de mémoriser. J'ai beaucoup ri lorsqu'ils nous ont présenté un packaging japonais : une brique de jus de banane qui imite l'aspect et la texture (au toucher) d'une vraie banane. À Presles, alors que je marchais dans cet immense lycée pour atteindre le point de rendez-vous, je me faisais cette réflexion : quelqu'un qui fait son lycée à Presles ne sera vraiment pas dépaysé par l'immensité s'il part faire une fac dans une autre ville. Ah Presles, lieu chargé de souvenirs pour une grosse quantité de personnes... Moi, àa m'évoque principalement : l'endroit où j'ai passé mon bac, l'endroit où j'étais venu voir le TPE d'une amie (elle avait transformé une salle en labyrinthe, c'était énorme !), et un endroit de vie l'endroit ou Pitchoune passe des heures entières à faire fonctionner sa matière grise, à tel point qu'elle ne trouve même plus d'inspiration pour ses pseudos sur le net. Je me suis aussi fait cette réflexion : Arg, gargl, pouap. Que n'ai-je pas d'appareil photo numérique... J'aimerais tellement, d'un coup, pouvoir fixer en image ce que je vois quand je me fais tellr reflexion... Ça serait tellement joli, si je pouvais agrémenter mes articles avec les photos ad hoc, prises sur l'instant. Comme sur le blog de Cristof ou d'Axou, quoi ! Bref, tant de reflexion que je ne m'étais même pas aperçu que j'étais au bon endroit. Et là, un très bon moment à nouveau. Un jury composé de gens aux spécialités assez diverses (tout en restant dans l'univers de la communication, bien sûr), des cartes de vœux très différentes, dont certaines étaient vraiment fantastiques... Je ne peux pas en dire plus sur les délibérations pour l'instant, il vous faudra patienter jusqu'à la remise des prix pour savoir qui a gagné quoi. Un grand moment de réjouissance, tout à l'heure, au cœur de l'après-midi. J'étais dans ma voiture, roulant vers la conférence, et dans l'autoradio j'entendais je ne sais quelle chanson qui me rendait nostalgique (quelle horreur, je ne me souviens plus de laquelle c'était !). Une méditation sur ma situation actuelle et je me disais que j'étais vraiment content d'être dans cette situation-là, précisément, dans cette ville, avec ce but, et avec ce background. Et que finalement, peu importe les petits soucis techniques que j'avais derrière moi, que j'étais en train de marcher d'un pas décidé sur le chemin de ma vie, souriant face au soleil, et que *** BAM *** aïe, fichue plaque de verglas !

Encore une autre histoire extaordinaire

C'est fou le nombre de gens qui travaillent dans une station service et qui ont pour prénom « Merci ». Je l'ai remarqué aujourd'hui, lors d'une situation assez usuelle... Je prends de l'essence dans une station service (ce qui plus efficace que d'aller en chercher dans une maroquinerie, vous en conviendrez). Je paie avec ma carte, coup classique. En partant, je dis au sympathique responsable de la station service « Merci ! ». Il a répondu « C'est moi. »

1/30/2006

Footsteps on a snow field

Un de ces week-end où on a l'occasion de croiser, en Auvergne, de grandes étendues enneigées. Des étendues toutes lisses, ou presque. C'était un temps idéal pour réaliser une étude sur les marques de chaussure les plus portées par les gens qui coupent à travers les étendues de neige plutôt que de les contourner. Et même, en mesurant l'espace entre deux traces de pas de la même personne, et au prix de très nombreuses approximations, on pourrait même analyser le caractère et la personnalité de certaines personnes en fonction de leur marque de chaussure de prédilection.

1/26/2006

Détresse mitigée

C'est l'histoire d'une machine que j'avais eu en cadeau par mes parents au début de mes études. Le premier ordinateur complètement à moi, un PC portable. Dessus, j'y avais mis beaucoup de choses. Des photos, de la musique (triée sur le volet pour déterminer les fichiers dont je détenais vraiment la licence), des textes, des créations en tous genre, mon site. Ensuite il y a eu les cours en IUP Infocom. Des cours tous très intéressants (je dis ce que je pense) mais parfois très douloureux quand on doit écrire à un rythme très rapide. Alors, vers la fin du premier semestre, je me suis adapté. J'ai profité d'un don que j'avais developpé au fil du temps, et dés ma jeunesse : l'autodidactylographie, avec deux index. Et là, ça allait bien. En plus, fini les feuilles qui s'entassent, qu'on a parfois du mal à trier ou à relire... Mais ça ne me suffisait pas. Le problème de taper très vite avec deux index, c'est que ça finit par faire mal. Aussi, suivant un conseil récent de notre prof de PAO - typographe née - j'ai décidé d'apprendre à taper - toujours en autodidacte avec les bases que j'avais déjà - façon dactylo, avec les dix doigts. Là, justement, je suis dans une salle informatique à l'UFR de Langues Appliquées, Commerce et Communication, il y a une anglaise qui tape avec deux doigts à côté de moi. On tape à la même vitesse mais le bruit de ses index (quand on tape avec deux doigts, on tape automatiquement beaucoup plus fort) est horrible et vraiment stressant. Hmf. Ô sensation sensationnelle... C'est très agréable de taper avec ses dix doigts. Seulement, ce que je considère comme la stupidité de l'aléatoire informatique en a voulu autrement. Hier, cours d'économie générale, je tapais mon cours tout à fait normalement, et d'un coup, au moment d'une sauvegarde, BAM. Plantage total de mon système. N'étant pas impotent des mains, j'ai pu très vite trouver l'alternative et me mettre à écrire au lieu de taper. Mais maintenant, gros problème : ce PC refuse de démarrer. Plus précisément, il refuse d'accéder au disque dur si je ne lui donne pas un mot de passe que je n'ai jamais défini. Quelque part, je me dis que c'est tout son contenu (que j'ai décrit plus haut) qui risque d'être à jamais perdu. Ça m'embête beaucoup pour les écrits sur lesquels j'ai passé beaucoup de temps et dont je n'ai aucune copie, nulle part. Enfin, ne crions pas au deuil trop tôt : rien n'est détruit, il est possible que je puisse encore les récupérer. Et puis, j'adopte une sorte de relativisme, comme lorsque j'ai perdu mon mobile : certes c'est très désagréable il y a une sensation de gâchis et de frustration, mais à côté de ça, je me dis que j'ai tout pour être heureux. J'ai encore mes guitares, ma famille, mes amis, et mes papiers et crayons. Le principal est sauf : Mon site, la base est en ligne ; mes chansons, je les ai en tête et sur papier ; les cours, ça se photocopie. Du coup je suis dans un état de flottement. J'oscille entre le bonheur intense et un état au borderline de la dépression. Mais je sais que ça ne va durer que quelque temps, il y aura bien une solution à un moment donné. Et puis, je ne suis pas de ceux qui basent toute leur vie sur leur petit monde informatique. Ce qui m'embête, c'est que ça soit tombé à un moment où je me servais énormément de ce PC, pour taper tous les cours, pour rédiger mon rapport de stage, et puis tout simplement pour aller sur le net, via le wi-fi de l'université (qui d'ailleurs était en panne depuis mardi... la loi des séries). En résumé, tout va... comme-ci comme-ça.

1/22/2006

Pas de coupe pour aujourd'hui

J'avais la ferme intention de me faire raccourcir un peu la tignasse. Ma mère avait préparé la tondeuse, et tout. Et puis... Après m'être mouillé puis essuyé les cheveux, je me suis regardé dans la glace. Et là, choc, hésitation, remise en question. Les cheveux tout ébouriffés, une image qui me plaisait. Je trouvais ça, hmm, conceptuel, tout à fait conforme à mon état d'esprit et à mes avatars actuels. La crainte que j'avais étais injustifiée, en effet j'avais peur d'avoir des cheveux qui ressemblent à une serpillère, comme c'est le cas sur certaines photos du théâtre de l'an dernier. Non, là je trouve que mes cheveux me vont très bien, j'en suis très fier, donc pour l'instant je les garde encore un peu comme ça. Et puis je dois dire que lire l'émoi de B-A à propos des coiffeurs m'a donné envie, à moi aussi, d'aller me faire dorloter la crinière (* ronronne *) chez des professionnels. Ce sera pour une prochaine fois.

1/21/2006

Pour un simple milliard de francs

BilletsNous sommes des êtres très sensibles à notre environnement, assez influençables par les informations qui nous rentrent dans la caboche. Exemple immédiat. Aujourd'hui, en me levant (après une grasse matinée bien méritée), j'écoutais les informations à la radio. « La cagnotte d'Euromillions n'a pas été remportée hier, personne n'a trouvé les six bon numéros. C'est donc une cagnotte de 149 millions d'euros, soit environ un milliard de francs, qui va être remise en jeu vendredi prochain ». Tout mon raisonnement qui s'en est suivi sous la douche était basé sur cette information, et la question qu'elle m'avait induit à me poser : « Si je joue, et je gagne, comment sera ma vie ? ». Je pense tout d'abord que je garderai la tête bien ancrée sur les épaules. Il y a trop d'occasions où j'aurais pu pêter les plombs et où j'ai gardé le cap pour que je perde les pédales pour un simple milliard de francs. C'est décidé, si je gagne de l'argent du jour au lendemain, je continuerai ma vie telle qu'elle est puisque je l'adore. Une vie, non pas de « pauvre », mais une vie « classique ». Je ne ferais pas comme ces gagnants que l'on voit dans Capital ou Zone Interdite, qui arrêtent de travailler et qui vont vivre - et flamber - à Monaco. Je prends tellement de plaisir à apprendre la communication et à défouler ma créativité. Et puis, tous les communiquants vous le diront, la principale motivation de ce métier est la passion et non pas le lucre (Béa, Axou ou Chantilly, si vous passez par ici, vous pourrez peut-être confirmer ou infirmer mes dires ?). Le tout premier usage que je ferais de cet argent, c'est d'en faire une source durable, en investissant dans l'immobilier par exemple. Je pense que j'y placerais au moins 66 millions d'euros. Le reste, je m'en servirai pour pimenter un peu mon existence, pour casser quelques limites qui n'étaient que pécuniaire. Ainsi, j'achêterai les D.V.D. et les C.D. que j'ai envie de posséder (L'intégrale de Futurama, le film Love Actually, des albums de Pow Wow, de Supertramp, des Wriggles, de Sting & The Police...), ainsi que ces logiciels hors de prix dont je ne peux me servir qu'à la fac, en stage ou à la radio et qui pourtant me permettraient de créer beaucoup de choses (principalement InDesign, Photoshop et CoolEdit Pro) sans devoir recourir à des solutions de fortune. Je donnerai aussi de l'argent aux œvres que j'admire. Tout ce qui est GNU (des projets de grande envergure, communs et bénévoles, qui ne vivent que des donations) Wikipedia, Mozilla, et dans une mesure plus personnelle Parano.be... Je soutiendrai aussi les artistes en voie de devenir cultes, comme Bonetcha*. Je pense que j'achèterai 30 de leur prochain album en souscription, comme ça lorsque je voudrais les faire découvrir à quelqu'un, il me suffira de lui offrir le C.D., plutôt que d'avoir une frustration commune « Tu peux l'acheter là, là et là. - Oui mais je n'ai pas les moyens d'y aller. ». Et puis, je crois en eux. Moi-même, j'aimerais mener à bien ce projet qui me travaille, celui de créer un groupe. Je vois déjà quelles personnes pourraient y être, et la plupart de ces personnes se sont dit partantes. De l'argent, ça veut dire qu'on peut louer ou acheter du matériel audio, et se déplacer facilement pour faire des concerts, histoire de faire nos armes et de se faire connaître (tant de choses à faire...). De façon plus anticipative, des fonds permetteraient de louer un studio et financer le tirage d'un album, et même d'assurer sa promotion. Un premier avantage, c'est qu'on est pas obligé de rentrer dans nos frais, on peut tirer à fond perdu - car entendons-nous bien, le premier usage que je vois à la musique, c'est la création artistique et non la rentrée d'argent. Un second avantage, c'est que si ça marche, qu'on est aimé du public, la musique peut devenir une source de revenus à part entière, au même titre que l'immobilier. Et par la suite, on peut faire d'autres albums, l'avantage étant qu'on ne sera pas pourris par le fric. Mais justement, au cours de ma réflexion, j'ai aussi envisagé quels étaient les défauts de cette position de riche. Je pensais à l'I.S.F., mais il me semble que les euros gagnés au jeu sont nets d'impots (à vérifier). Et puis, ce n'est pas le pire problème. Moi, la situation qui me rendrait vraiment amer, ce serait que soudainement, une demoiselle dont je suis amoureux me tombe dans les bras et se dise soi-disant « amoureuse depuis toujours ». Même avec toute l'envie et la volonté que j'aurais d'y croire, je n'y croirais pas. Voilà le problème de l'argent : il engendre l'hypocrisie et le faux. Bien sûr, au quotidien - et c'est le lot de notre société - je fréquente pas mal d'hypocrites et ça ne me dérange pas car je finis toujours par savoir tout ce qui se dit sur moi par derrière, et certains ne se l'imaginent même pas. Je sais tout... Je sais en revanche qui m'est réellement fidèle, en qui je voue une confiance entière et non dissimulée, et je sais que l'argent ne changera rien à leur attitude. Vous voyez, c'est le genre de personne qui me dira tout de suite si la richesse me monte à la tête. Seulement, l'amour n'est pas une valeur sûre à notre époque, à moins de trouver la crème. J'en connais qui ont cette chance. Mais surtout, l'amour intéressé, les « je t'aime » qui veulent dire « je veux ton fric », c'est à vomir. Et là, c'est un coup à devenir paranoïaque : pourquoi, soudainement, des déclarations d'amour, alors qu'il y aurait eu tout le loisir de les faire avant ? Sur ce coup, je sais que moi, quand j'aime quelqu'un, je me fiche complètement qu'elle ait du fric ou qu'elle soit fauchée, j'aime c'est tout. Mais je ne peux avoir de certitude que pour moi-même. Donc si je deviens riche, je pense que je me condamnerai à rester célibataire - c'est pas grave, vous pensez, depuis bientôt 20 ans, j'ai l'habitude ! - je prefère ça à avoir des arrière pensées où à avoir l'impression d'avoir épousé une pute (j'insiste sur ce mot-clé, il génère plein de visites !). Parce que aller vers quelqu'un pour son argent, ce n'est ni plus ni moins qu'une forme d'officieux et d'odieux proxénétisme. Certes, avec de l'argent, on peut se payer des putes de luxe (re mot-clé !), mais bon, si j'étais le genre de personne qui privilégie les relations sexuelles et qui n'accorde aucune importance à l'amour, ça se saurait... Heureusement, je sais que quoi qu'il arrive je pourrais toujours compter sur la vérité de mes proches : proches parents et amis fidèles. Fidèles à moi-même et à eux-même, quoi qu'il se passe, ils me considérerons toujours comme la personne que je suis. Un peu comme dans Le Petit Prince, ces gens-là me voie comme la somme de mes passions, de ce que j'aime et n'aime pas, et non comme une quantité d'informations numériques. Un avis à toi (suspense, mais de quelle fille s'agit-il ?) : si tu as l'impression que je t'aime, et si tu m'aimes aussi, n'attends pas que je devienne riche pour me le faire comprendre, sinon je n'y croierai pas et tout le bonheur qu'on aurait pu vivre n'existera jamais. Fais vite, si ça se trouve, dans une semaine, j'aurais gagné à Euromillions. L'argent fera-t-il le bonheur ?

1/20/2006

Le concert du triton lapidaire

Je suis vraiment ravi des cours qu'on a dans mon IUP de Communication. Des cours où on apprend pas bêtement des formules stupides, mais où on apprend à se servir d'outils qui nous seront utiles plus tard... C'est en constatant que c'est le type de cours dont j'ai toujours rêvé que je me dis que j'ai vraiment bien choisi. C'est bien ça que j'ai envie de faire plus tard, avec impatience. Merci Catherine (N.B. : ma sœur), c'est grâce à toi que j'ai connu l'IUP et c'est grâce à la passion que tu as fait preuve en expliquant ce que tu y faisais que je me retrouve aujourd'hui dans cette formation. Un peu de contenu illustratif. Aujourd'hui, de 14h15 à 16h15, nous avions cours de PAO (Publication Assistée par Ordinateur, à ne pas confondre avec PréAO = Présentation Assistée par Ordinateur = Flash ou PowerPoint). Nous apprenons à nous servir de Adobe Photoshop et Adobe InDesign. Voici justement, réalisé sur InDesign, le petit exercice que je me suis amusé à faire dans le cadre de ce cours où nous apprenions à manier les couleurs pour l'imprimerie et pour l'écran, les dégradés, et les polices de caractère. Cliquez sur l'image ci-dessous pour ouvrir le document .pdf qui a résulté de ma composition. (Ce message est post-daté à la date de création du document)

1/19/2006

Fleur des Champs

Certains rêvent d'être roi, chef d'entreprise, contremaître, célébrité, docteur, détective, chercheur, professeur, bourreau, bourreau des cœurs... Moi, je rêve juste d'être une fleur des champs.

Toute simple, mais qui sent bon. Pour me faire cueillir par la première rêveuse venue. Ensuite, elle me voudrait toujours avec elle. Je l'accompagnerai partout, blotti sous une mèche de cheveux.

Même dans son intimité, je serai là, posé sur une commode, à partager ses peurs, ses peines et ses joies.

Mais bien sûr, quand je serai fâné, elle ne ressentira aucune peine. Il lui suffira juste, pour reprendre son sourire, de cueillir une autre fleur des champs.

Certains rêvent d'une princesse, d'un top modèle, d'une veuve richissime... Moi, je rêve juste d'une fraise des bois. Les Fraises des Bois, ce sont ces filles souvent rêveuses, tellement amoureuses que le premier garçon venu, grand gamin, n'hésite pas à croquer dans leur chair savoureuse.

Le résultat est désastreux : la fraise est complétement détruite, n'est plus que l'ombre d'elle-même et ne se laissera plus jamais croquer par qui que ce soit. Et puis, personne ne mange les tiges de fraise.

Mais après tout, une Fraise des Bois n'a rien à craindre d'une Fleur des Champs...

1/18/2006

Mot-Clefs #3

Certaines personnes sont tombées sur Cataire en tapant dans un moteur de recherche : « calculateur de crotte ». Sachez que Cataire et moi-même ne cautionnons absolument pas les compétitions idiotes que vous pouvez organiser avec vos animaux de compagnie.

1/16/2006

Le syndrome de l'escalier

Syndrome de l'escalier : Frustration ressentie lorsqu'on n'a pas parlé ou agi à un moment clef, et qu'on le regrette de façon latente par la suite. Le nom provient d'un exemple précis : dans une soirée, une dispute éclate, vous en êtes l'un des acteurs et l'adversaire parvient à vous clouer le bec. Vous ne trouvez quoi répondre que bien après, en quittant la soirée, en descendant les escaliers.

C'est un problème très récurrent. Le blocage. Vous en avez sans doute eu aussi. Ces moments désagréables où on a envie d'agir ou de dire quelque chose, ce genre de truc qui nous tient vraiment à coeur, mais on n'ose pas, on s'empêche d'y aller.

Les dénouements sont variés. Soit on garde ça bien enfoui et ça nous ronge totalement, et à chaque fois que l'occasion se présente à nouveau, même torture.

Ou encore il n'y avait qu'une occasion unique, que le blocage a gâché alors que ç'aurait pu être LE déclic qui aurait pu changer toute une vie - on dit qu'il suffit d'un jour pour changer une vie, c'est d'une banalité affligeante mais je pense que c'est tout à fait vrai.

Autre résultat possible : on se fait couper l'herbe (à chat ?) sous le pied. Exemple, dans la vie professionnelle : au cours d'un débat ou d'une réunion, on n'ose pas se manifester pour donner une idée, et on ressent la pire des frustrations quand c'est le collègue qui est encensé à la place. D'autant plus si on lui avait dit l'idée quelque temps avant, dans le couloir.

C'était un des sujets du cours d'expression orale de ce matin. Du blocage à ne pas oser intervenir à l'oral en cours au blocage au cours d'une réunion (d'ailleurs le dernier exemple est une reprise intégrale d'un des exemples du cours).

Bref, au final, je trouve qu'il vaut vraiment mieux dire « J'aurais mieux fait de me taire » que « J'aurais mieux fait de l'ouvrir ».

Cela relève aussi du problème de la spontanéïté, que j'avais, il me semble, déjà abordé en ces pages.

Je pense en tous cas n'avoir pas mal avancé à ce niveau-là, même si je râte encore des occasions où j'aurais du. Ce qui me tracasse un petit peu plus ces derniers temps, c'est les questions directes. Je me suis rendu compte que j'étais vraiment un spécialiste pour ne pas aller droit au but, que c'était souvent cause de lassitude (donc de non écoute) de mes interlocuteurs, et que c'était aussi une cause de malentendus, voire une spontanéïté qui n'était pas complète.

Je me souviens d'un exemple très concrêt : pour un exposé à deux, je voulais me mettre avec X. Au lieu de lui demander « Veux-tu faire équipe avec moi ? », je lui demande « Tu es avec qui pour l'exposé de Truc ? ». Elle me répond qu'elle est seule, et avant que je dise quoi que ce soit, un Y qui était à côté de nous, lui propose l'association qu'elle accepte immédiatement. Je me souviens avoir été très amer ce jour-là. Finalement, le dénouement n'a été pas si mal puisque j'ai eu des collègues exceptionnels à la place.

Et puis, après avoir passé neuf mois avec quelqu'un qui ne comprend rien et qui ne sait pas se faire comprendre, on finit par comprendre certaines choses (hihi... et encore, qu'est-ce que ç'aurait été si on était sortis ensemble !). D'ailleurs, toujours dans ce cadre de la spontanéïté et de l'attitude directe, je le crie haut et fort : à ce jour, Parapluie, je ne te suis pas aussi indifférent que je peux l'affirmer puisque je te conspue de tout mon être. Je te voue aux gémonies, même.

En tous cas, fort de ces quelques expériences, je manie de mieux en mieux l'art des questions et affirmations directes. Et c'est clair, ça fonctionne beaucoup mieux et je me fais beaucoup moins de mouron. Au moins, guère plus de désillusions, mais d'avantage de certitude, et pour autant le suggestif et le second degré ne sont pas en reste.

La vie est belle, je trouve.

Ah, depuis hier soir, je lis L'Écume des jours de Boris Vian. Je vais de surprise en surprises. Toutes excellentes.

1/14/2006

Dans mes oreilles...

... on est samedi, il est bientôt minuit, et qu'est-ce que l'aléatoire de mon Winamp m'apporte aux oreilles ?
Another saturday night and I ain't got nobody I've got some money 'cause I just got paid Now how I wish I had someone to talk to I'm in an awful way. Another Saturday Night de Cat Stevens
Hahaha ! Sacré Cat.

1/13/2006

Frost in translation

Bon d'accord. Je n'aurais jamais du rajouter « ships » derrière la traduction de « Relations publiques » qu'on a fait en cours d'anglais, alors qu'on décrivait les matières qu'on a eu lors des partiels. Ça donne « Public relationships », et ça a fait beaucoup rire Justin, notre professeur d'anglais, ainsi que les camarades présent, dont Chantilly (cette fille, c'est une vraie crème), qui était à côté de moi. N'empêche que ça aurait pu être pire. J'aurais pu dire « pubic » au lieu de « public »... Mais là, ça devenait vraiment un poil trop tendancieux.

1/04/2006

Et au fait, bon anniversaire !

Suis-je bredin ! Je poste une note un jour précis et j'oublie à quel point cette date est importante ! En effet, le 4 janvier 2003, à 30 minutes du matin, naissait mon blog, le premier d'entre tous... ainsi que le site qui y était déjà associé à l'origine, Cataire (à l'époque, c'était cataire.free.fr et pas encore Cataire.com). Pour fêter cet événement, Cataire vous propose une rétrospective complète de... Quoi ? Ah mince, il n'y a rien de prêt... Et bien, rendez-vous très bientôt ici même pour la retrospective anniversaire de Cataire ! (Quelle idée d'avoir un site Capricorne, comme si je n'avais pas déjà assez à faire avec la retrospective 2005...)

Mon placement optimal

J'avais un truc à faire vite fait grâce au Wi-Fi de mon université, et je dois dire que j'ai trouvé le superbe endroit - du coup je le fais moins vite fait. À la Bibliothèque Universitaire des Lettres et Sciences Humaines de Blaise Pascal (dont dépend aussi mon IUP de Communication). Je suis bien installé, de manière confortable, mon PC portable également, je reçois le wifi... De plus, là je me suis situé à un point optimal, pile en face de l'entrée. J'ai ainsi un regard optimal sur les entrées et sorties. En plus, la fréquentation de ces lieux et très étudiante. Et quand je dis étudiante, je veux dire qu'il n'y a pas mal d'étudiantes. Un groupe de quatre d'entre elles est venu s'installer sur la table où je suis... Elles sont mignonnes et elles sentent bon. J'arrête tout de suite les bas d'esprit, je ne me met pas instantannement à fantasmer sur elles. Je ne suis pas un pervers, ni atteint d'une quelconque autre pathologie du genre. Mais il faut dire que c'est toujours plus agréable d'être entouré par des personnes à l'air sympathique que par les pigeons du Jardin Lecoq ou la solitude des classes de mon IUP quand les cours sont finis. En plus elles ont l'air bien sous tout rapports puisqu'elles sont en train d'étudier dur... Quoi donc ? J'ignore, mais j'aperçois un traité de littérature italienne. Cela dit, je ne vais pas tarder à aller étudier à mon tour, les partiels vont pointer le bout de leur nez et je tiens à rester aussi quelqu'un de bien sous tous rapports... Sur ce, à très bientôt et bonne année à tous !

1/03/2006

Etat d'esprit

Je fouillais boutiques de déco, d'intérieur, etc., pour trouver un cadeau d'anniversaire (bon anniversaire Gaëëëëël !). Au hasard de mes tribulations étranges et merveilleuses (© Fred), j'échoue dans une librairie de la place de jaude. Et là, j'ai l'agréable surprise de constater que la presse musicale anglophone s'invite en France. Et je vois un magazine qui me tente bien, car il offre comme cadeau un de ces bracelets en latex avec une inscription, bracelets censés refléter l'état d'esprit du porteur. Mon côté top délire méga fashion prend le dessus, et je m'empresse d'envisager d'acheter cet objet. J'examine et réfléchis. L'inscription du bracelet est une phrasse classique : « Drugs, sex and Rock'n'Roll ». Drugs ? Non. Sex ? Non plus. Rock'n'Roll, oui... Mais c'est bien tout. Je repose le magazine.