7/31/2005

Nouvel objet ajouté à votre inventaire

Je savais que ça allait arriver. Je ne pensais pas que ça se ferait si tôt. Par un beau dimanche matin de juillet, le dernier matin de juillet que la Terre allait jamais connaître, nous partîmes au puces avec Maxime, les puces dominicales du quartier des Salins, à Clermont-Ferrand, avec tous deux le pied vaillant, l'humeur légère et la tête dans le cul. J'appréciais passivement le spectacle qui s'offrait à mes yeux. Des vrais morceaux de passé. Voire quelques objets des années 80, qui aguichaient honteusement mon goût pour le kitsh. Nous retrouvâmes deux membres de la famille de Maxime avec qui nous avions rendez-vous et parcourûmes ensemble la suite des rayons. Et puis, sur une étale qui était dos au Casino desdits Salins - nous étions donc nous-même faces au Casino puisque la logique veut qu'on soit face à face avec un étalage pour voir son contenu - je la vis. Elle était mal posée, sur le côté au lieu d'être sur le pavillon. Et là, je n'ai vu plus qu'elle. Tout s'est passé très vite. Trois mots à l'adresse de la troupe qui m'accompagnait (« Oh ! Une trompette ! »), et je m'approchai du stand, m'adressai au vendeur, saisis la trompette et jouai une version impeccable de « Oh When The Saints », sans hésitation, sans entraînement préalable et sans considération pour le monde alentour qui ne se reflétait même pas dans le gris argenté de ma trompette. Quelques minutes plus tard, j'allais retirer mon tout premier billet de 50 euros (que heureusement je n'ai pas eu longtemps en main), accompagné d'un 20 euros plus typique, pour acquérir ladite trompette. 70 euros pour un bel instrument, certes vieux, mais comme me l'a dit un joueur de Hautbois (ou était-ce du basson ?) rencontré quelques stands plus tard - et qui d'ailleurs connaissait mon professeur de trompette - c'est parfait pour déconner un peu. Enfin ! Je m'étais promis de m'acheter une trompette si j'avais mon année (un self-carrot-system), mais mon budget alors restreint ne m'avait permis que d'envisager un modeste mélodica (qui me faisait tout aussi envie). Une trompette neuve et de qualité, ça va chercher loin dans les prix. Là, 70 euros, c'était raisonnable, surtout que j'avais reçu la première partie de ma paie d'animateur. Bref, me voilà en possession d'un instrument, le seul et unique instrument que j'ai pratiqué en école de musique, avec certes un manque de pratique évident depuis cette époque, mais tout de même de bons restes : je me souviens de nombreux doigtés, je pense que j'ai une tenue correcte... Oui, j'avais fait deux ans de trompette à l'École de Musique de Vichy, il y a un certain temps. J'étais encore jeune, insouciant et sans projets. Et j'avais arrêté. Mais là je suis très content de me dire que je vais pouvoir reprendre l'entraînement. D'ici à ce que j'ai la somme nécessaire - et la nécessité tout court - pour acquérir une trompette de « pro ». En tous cas, l'occasion était trop belle. Pour une vraie harmonie, c'est l'instrument qui choisit son musicien, et c'est ce qui s'est passé ce matin, quelques minutes avant midi. Trompette achetée aux puces

7/30/2005

Inversement proportionnel

C'est dingue, j'ai l'impression que plus les moyens de communication existants sont nombreux... ...et plus c'est dur de garder le contact avec quelqu'un non superficiellement.

Message à destination de moi-même

Règles que généralement tu appliques dans la vie de tous les jours, mais quand ce n'est pas le cas, ça te crée beaucoup de tracas. Donc, en quelques sortes, des notes pour plus tard : - Écoute-toi, suis tes intuitions - Ne te laisse pas marcher dessus - Protège tes intérêts, même quand tout semble en sécurité - Réfléchis toujours, même le fatal quart de seconde, aux raisons pour lesquelles tu fais quelque chose - Soit honnête et sincère avec toi-même et avec tout le monde - Fie-toi à ceux en qui tu peux avoir confiance - Cherche la vérité

7/28/2005

En anglais, crepuscule se dit twilight.

Il est vingt-et-une heures moins quelques minutes. Juste assez tard pour que l'obscurité ait pris le temps de s'installer, et juste assez tôt pour que les lumières artificelles des lampadaires ne soient pas encore allumées. Je suppose que l'été elles sont programmées à 21 heures pile. En tous cas, devant chez moi, elles s'éteignent toujours à 23 heures et demi. C'est dans cette ambiance de crepuscule estival précédant cependant la tempête qui va faire beaucoup de mal que je roule dans l'avenue des Graviers, à Abrest, rentrant d'une avant-dernière journée de travail épuisante. Alors que le compteur oscille entre 55 - 60, une Renault rouge me dépasse et se cale devant moi, juste au moment ou nous passons à côté d'un panneau rond bordé de rouge « 50 - Rappel ».

7/26/2005

Mot-Clefs #1

Certaines personnes sont tombées sur Cataire en tapant dans un moteur de recherche : « sensation de vide » Au moins ils n'ont pas du être déçus du voyage !

7/24/2005

Je vais capturer notre histoire en une seule seconde

Ça a fait un an, vendredi dernier. C'était un jeudi, le 22 juillet 2004, à 14h44. Alors que je passais un mois de juillet incroyablement improductif, tu as soudain surgi dans ma vie. Bien sûr, je t'avais déjà vue, je t'avais déjà repérée. Nous étions dans la même compagnie de théâtre, mais pas dans le même groupe. En te voyant jouer ce mois de mai 2004, avec ce bonnet péruvien si seyant, et jouer un personnage duquel je suis tombé amoureux (l'auteur est coupable !), j'avais envie de te connaître. Mais à l'époque, je pensais que le monde était hermétique, que nul ne pouvait avoir sa chance, bref, que ce serait complètement impossible de prendre contact avec cette personne d'un autre groupe et d'envisager une quelconque relation avec elle. C'est une des choses sur lesquelles j'ai progressé grâce à toi, mais ce n'est pas la première. Je me souviens bien, dés le début de notre conversation, j'ai immédiatement essayé de faire le malin, et je me suis planté allègrement. Ce jour-là, j'ai remballé ma fierté et j'ai compris que ça ne servait à rien de se gonfler - à part de risquer l'éclatement. C'est ainsi que l'orgueuil que je me trainais depuis plusieurs années a été totalement démoli. Mine de rien, démolir, ça a toujours pris peu de temps. Là ça s'est produit en moins d'une minute. Puis tu m'as dit qui tu étais. Celle-là, exactement, à propos de qui j'avais tué tout espoir dans l'œuf. Qui venait me parlé. C'était vraiment inespéré, à ce moment j'ai dit que j'étais vraiment heureux d'avoir comme ça, sur un plateau, la possibilité de te parler. Je pense que sur le coup je n'ai pas exprimé à quel point j'étais ravi, mais en tous cas, le cœur a eu bien chaud à ce moment-là. Au fur et à mesure des discussions, j'ai appris que tu avais écrit des poèmes sur le forum de notre compagnie de théâtre. Des poèmes que je n'avais pas lu, j'étais totalement passé à côté. C'est arrivé dans la conversation, et je me suis donc décidé à les lire. Je les ai beaucoup apprécié, mais je me suis demandé pourquoi je ne m'étais pas arrêté dessus avant. Une autre chose que j'ai appris grâce à toi : Regarder. Prêter de l'attention à tout, et ensuite seulement jauger si c'est digne d'attention. C'est incroyable comme ça m'a servi lors de cette année dans ma vie de tous les jours. Savoir regarder. Et puis, par rapport à l'apparente hermétique de la vie que j'ai décrit plus haut... Nous nous connaissions depuis une semaine à peine, et spontanément tu as répondu oui à ma proposition de venir voir un film en plein air à Bellerive-sur-Allier. Et nous y avons été, avec ta meilleure amie, d'ailleurs. Soirée féerique devant un film génial, L'Auberge Espagnole. Là je me suis dit que non, la vie n'était pas hermétique, que tout espoir était permis et qu'il suffisait parfois d'une phrase pour déclancher des moments géniaux qui marquent l'existence. La vie n'est pas hermétique, ça aussi je l'ai appris grâce à toi. Et puis il y a eu une foule de choses qui se sont passées durant cet été... Des délires écrits ou par webcam interposés, des discussions sérieuses aussi, et beaucoup de partage. Notre relation a été basée sur le partage et l'échange, l'envie de faire découvrir des choses à l'autre. Et aussi la simplicité. Nous n'avons jamais vraiment eu de prise de bec, en tous cas s'il y en a eu, elles n'ont jamais duré longtemps. Et alors que nous ne nous connaissions que depuis un ou deux mois, j'avais déjà l'impression que je te connaissais depuis très longtemps... Peut-être que nous nous sommes déjà croisés dans une vie antérieure, qui sait ? Et puis la rentrée est arrivée. J'étais sur Clermont-Ferrand et n'avait donc Internet que quand je rentrais à Vichy, les week-end. Fatalement, il y a une période où nous nous sommes moins parlé qu'en vacances. Après, ça s'est un peu plus rééquilibré. Nous sommes désormais en contact, avec des phases de fréquentations mutuelles variables mais qui restent raisonnables. Rien qu'un dimanche au bout de la semaine Et de l'encre bleue plein les mains Et des récréations qui traînent Au milieu des journées sans fin Parfois tu écris une lettre Que tu ne signes que d'un point Ça met du soleil à ma fenêtre Mais pour toi ça ne résout rien Je te réponds ma lycéenne Moi qui ne suis plus lycéen Tu veux quelqu'un qui te comprenne Je te comprends, j'essaie au moins. Tu m'as fait découvrir La Oreja de Van Gogh, Emilie Simon, Ayumi Hamazaki, Bonetcha*, et j'en passe... Des artistes que j'ai vraiment apprécié et qui ont vraiment su me toucher. En particulier en ce qui concerne Bonetcha* : j'ai été les voir en concert et la magie a totalement fait son effet sur moi. Par le biais de ce groupe, j'ai rencontré des personnes merveilleuses. Et ça, je le dois à toi. Ainsi que tous ces moments exceptionnels que nous avons pu passer. Il a fallu, pour couronner le tout, que nous jouions dans le même spectacle pour cette dernière année de théâtre à Euphoric Mouvance. Tu m'as fait rire, tu m'as fait réfléchir. Au final tu m'as beaucoup apporté. En une année, j'ai l'impression d'avoir énormément évolué, et dans le bon sens, même si j'ai sans doute encore beaucoup à apprendre. Et j'ai le sentiment que tu fais partie des ces personnes à qui je dois énormément. Je te suis infiniment reconnaissant, t'adresse un gros merci, et sache que quoi que me reserve à l'avenir cette vie qui n'est pas hermétique, je n'oublierai jamais celle que j'ai longtemps appellé Pitchoune, et que la chanson « La Playa » m'évoquera. Si pudiera volver a nacer Te vería cada día amanecer sonriendo como cada vez Como aquella vez. J'aurais aimé pouvoir t'écrire la chanson la plus belle du monde. À défaut, je me contente de mes mots. Merci à toi, Magali, d'être une de mes lumières.

7/18/2005

Ces sourires nocturnes...

C'est dingue comme tout va bien en ce moment. Comme les bons évènements qui arrivent dans ma vie se suivent et ne se ressemblent pas. Bref, ceci est mon blog, donc je vais tout simplement raconter tout ça. Jeudi 14 juillet : Fête Nationale. Je profite de ce jour de congé - une pause dans le séjour de juillet du Parc du Soleil, où je travaille en tant qu'animateur - en allant traîner en ville. À Vichy, c'est pratique, la plupart des commerces sont ouverts même les jours fériés. Effet « Ville thermale ». Je partais en ville avec en tête l'idée de m'acheter une petite sacoche, en vue du festival de Rock où je vais le week-end suivant. Car sinon, j'ai le choix entre trimballer mon portefeuille, mon carnet, ma carte grise et mon téléphone dans les poches, et c'est pas cool, ou alors mettre le tout dans mon sac de cours (en bandouillère) mais trimballer ainsi un sac encombrant pour pas grand chose d'indispensable. Et c'est pas cool non plus. Au magasin de sport du centre commercial de Vichy, je cherche donc des sacoches et n'en trouve pas. Au moment où je me résigne et me dirige vers la sortie, je tombe nez à nez avec des magnifiques sacoches. Je me laisse tenter par un modèle Eastpack à trois ouvertures. C'est le colori qui me fait hésiter pendant une vingtaine de minute. J'écarte vite le rose mais j'ai une grosse hésitation entre le bleu pâle et le violet vif. Finalement, je choisis celui qui me plaît au fond de moi : le violet. C'est d'ailleurs étonnant, car c'est une couleur que j'ai pu haïr il y a un temps, et que généralement je suis plutôt porté vers l'orange voir le rouge. Mais il m'a plu, tout simplement, rien à dire de plus. Après avoir delesté mon compte en banque de 25 petits euros (snif...), je me dirige vers le Music Planet de Vichy, où je ne croise absolument pas l'amour de ma vie, mais où par contre j'achète un Best Of des Innocents qui me fait vraiment envie. Tous ces achats étant strictement au prix forts. Malgré les "Soldes" ou "Bas prix" matraqués un peu partout, dans le magasin de sport comme dans celui de musique, je n'ai craqué que pour des choses qui n'étaient pas en solde. Plus tard, me voici en train de siroter un café tout seul à la terrasse du Comptoir (situé en face de la gare, à Vichy) avec nostalgie (le sentiment, pas la station de radio, bande de pantoufles). C'est là que, quelques mois plus tôt, j'avais travaillé de l'algèbre et compris un des principes important à savoir. Et qu'encore quelques moi plus tôt, j'étais venu boire un coup en compagnie d'une personne formidable, et que je me suis rendu compte à quel point elle était réellement formidable. J'en reparlerai aussi en temps utile. Et là, sirotant ce Gini qui ne m'ôte pas mon envie d'un Ricqles, je vois la gare. Et je suis tenté. Je sais que ce soir, à Clermont-Ferrand, à 30 minutes de train d'ici, Maxime et Nicolas (je vous en parlerai... si ils sont d'accord) organisent une boustifaille chez eux, à laquelle j'étais convié, mais pour laquelle je m'étais desisté. À cette boustifaille seront aussi invités deux autres amis communs que j'ai envie de voir. Soudain, c'est le déclic. Je veux les voir. Je veux passer un moment avec eux. Je veux aller à Clermont-Ferrand. C'est ainsi que quelque coups de fils plus tards pour organiser mon arrivée dans la grand'ville (tapis rouges, pétales de rose, classique quoi), je prend un billet aller-retour (tarif double de ce que je paie d'habitude puisque je n'avais pas ma carte de trajet étudiant sur moi) et je prend un train direction Clermont-Ferrand. Là, je passe une excellente soirée, je découvre le nouvel appartemment de mes amis, je fais une surprise à d'autres qui ne s'attendaient pas à me voir là, et je suis content, très très content de ce qui arrive. Je rentre à Vichy le soir, en car. J'arrive à minuit et quart en gare de Vichy, avec William Sheller dans la tête. « Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ? » Je ne peux m'empêcher de le scander tout haut en regagnant ma voiture à côté de la gare. Vendredi 15 juillet : Une journée de centre de loisirs. Exceptionnellement, je suis à plein temps pour remplacer une collègue atteinte de coliques néfrétiques (ma pauvre, si tu me lis, je te souhaite que ça ne se reproduise pas de si tôt !). Tout se passe très bien, je fais un nouveau jeu que je ne connaissais jusqu'alors que sous forme écrite : Face à Face / Dos à Dos. Le groupe d'enfants dont je m'occupe, les 9-10 ans (avec quelques uns de 11-12 ans cependant), semblent apprécier le jeu. L'après-midi, visite au musée d'art d'Afrique et d'Asie avec ce même groupe, pour voir une exposition sur l'Asie et les Mangas. Le soir, j'apprends avec plaisir que Cristof GeRe, un ami parisien et néanmoins chanteur (allez voir le site Internet de Cristof GeRe pour plus d'infos) m'informe qu'il viendra avec moi au festival de rock de ce week-end. Je suis à nouveau très content. Le lendemain... Samedi 15 juillet : Cristof m'extirpe du lit par voie téléphonique. Il arrive dans 10 minutes. Il était 13h45, oups. Je courre prendre une douche, et je l'accueille. Quelques temps plus tard (il était vers 16h quand même, mais c'est moi qui me suis montré très lent), nous allons inaugurer le Mc Donald's de Vichy. Par inaugurer, j'entends que c'est la première fois que nous y allons depuis qu'il a brûlé et qu'il a été reconstruit. On prend tous les deux notre premier repas de la journée. C'est peut-être gras mais qu'est-ce que c'est bon ! Un tour à l'Espace Culturel de E. Leclerc nous apprend que les places ne sont plus vendues en location, qu'il faudra les acheter sur place. Tant pis. Courses d'aperitifs et de bonbons à Leader Price, pause essence, et nous voilà roulant sur les routes de campagne comme deux hérissons morts sur une chenille de tank. Heu... Comme deux libellules dans le soleil plutôt. En suivant scrupuleusement l'itinéraire prévu, nous arrivons bientôt à Broût-Vernet. Et entrons dans le festival Rock Preserv. Ceux qui m'ont vraiment plu ? Bonetcha*, un groupe Vichyssois que je connaissais déjà, et Kandid, un groupe local aussi appareamment, qui me plaît beaucoup. Je vais retourner les voir très bientôt. Et je prendrais le temps de parler de ces deux miracles de la musique dans des prochains messages. Nous aurons passé environ sept heures à ce festival. Un peu fatigués et sûrs de ne plus voir de chanson poétique comme Bonetcha* ou Kandid, Cristof et moi quittons le festival. Nous mangeons ensuite les cochonneries achêtées à Leader Price au bord de l'Allier, juste derrière mon lieu de travail. Puis nous retournons dormir chez moi. Dimanche 17 juillet : On se reveille vers 11h. Repas de famille qui semble beaucoup plaire à Cristof. J'apprends qu'un autre instrument de musique est à ma portée (subtil, le jeu de mots...), ça m'emplit également de joie. Nous allons ensuite voir Charlie et la Chocolaterie, la seconde adaptation cinématographique du roman homonyme de Roald Dahl. Cette adaptation est réalisée par Tim Burton et Jonny Depp tient un des rôles principaux. Au passage, Roald Dahl est un auteur que j'adore, un de mes préférés, et j'ai dévoré le livre avec beaucoup de plaisir. Le film me surprend très agréablement, car il est fidèle au livre mais ouvre aussi d'autres réflexions, en inventant une trame scénaristique originale autour du personnage de Willy Wonka. Je vous conseille chaudement ce film, que vous ayez lu ou non le livre. J'ai pleuré de bon coeur, j'ai ri à haute voix, parfois même les deux à la fois. Un cocktail d'émotion détonnantes. En plus, le personnage de Willy Wonka du film (pas celui du livre) a énorméments de points communs avec ma petite personne, et forcément ça m'a fait sourire. Une glace en terrasse avec mon avis Cristof, où nous discutons de notre emerveillement commun pour le film... Puis, quelques minutes plus tard, c'est déjà l'heure du départ. Le contrecoup fait moins mal que prévu. Je me dis que je suis vraiment content d'avoir passé ces moments avec lui... J'ai envie de dire MERCI à tous ceux qui m'ont apporté du plaisir lors de ces quelques jours. Chronologiquement : Merci Maxime, merci Nicolas, merci Frédéric, merci Loïc, merci à toute l'équipe du Parc du Soleil, aux gérantes du Musée d'Art d'Asie et d'Afrique de Vichy, merci Cristof, merci Bonetcha* (évidemment tous les groupe et toutes les connaissances qui gravitent autour et qui donnent beaucoup par leur bonne humeur), merci également à tout le groupe Kandid, merci à mes parents, ma tante et ma grand-mère, merci à l'ouvreuse du cinéma Elysée Palace pour son sens de l'humour qui ne gâchait rien, merci au Broût-Vernetois qui nous a donné des indications sur la direction du festival, et merci à Velcro-Diego parce qu'il est vraiment trop con et que c'en est drôle, et que c'est le premier chat que je vois couiner comme ça. Des moments trop parfaits ?

7/12/2005

On est tous autochtones, humains de métier

C'est vraiment trop fort comme on peut être humains. Ce week-end, je me baladais sur Internet à la recherche de blogs sympathiques. Je tombe sur l'espace perso - le glob - de Pierre, un Parisien de 24 ans. Je mets un marque-page dynamique sur mon navigateur car d'une part le principe d'un mot ou d'une citation par jour, d'autre part le fait que "liste personnalisée" contienne une liste de courses, je trouve ça drôle et inventif. Et puis l'adresse de l'espace, c'est Pierremarou, y'a tout de même une certaine homophonie qui me fait sourire. Aujourd'hui, je retourne sur ce site pour lire le mot du jour, et j'en profite pour fouiller sur ce blog un peu plus en profondeur. Je descends donc en bas de la page, à la recherche de la première contribution. Et là, qu'est-ce que je vois ? Déjà, que c'est un blog assez récent, 26 juin... Et ensuite, que pour son premier billet, il a posté une photo d'un billet de 50 euros. Calembour tout simple me direz-vous, peut-être un peu évident ? Certes, mais là où ça m'a interpellé, c'est que j'avais été l'auteur d'un trait d'esprit similaire en mon temps. Premier et avant-dernier billet et écrit sur mon espace msn, le 26 avril : Ben oui, y'a écrit « Publier le billet »... . Gaël peut témoigner. Bon, je m'en doute maintenant, on est peut-être une cinquantaine à avoir fait cette même blague. Ou peut-être pas. Il n'empêche que moi ça m'a encore bien fait sourire de trouver ceci. À suivre...

7/10/2005

Moi je trouve ça poilant

La chanson qui raconte la vie de l'homme qui fait les courses pour le président de la république française, c'est « Auchan - Elysée » Auchan-Elysée Padam padam pam, Auchan-Elysée Padam padam pam !

7/09/2005

Si vous cherchiez des vieux posts de ce blog, vous n'irez pas plus loin.

Ça fait presque un an que j'ai vraiment arrêté de blogguer, et finalement, je sens bien que j'ai besoin d'un endroit pour écrire mes conneries. Alors plutôt que d'écrire des mots de tête sur du papier gâché, je vous présente ici une expérience littéraire drôle, tendre, authentique et j'espère assez orange. À bientôt, On verra bien...