9/28/2005

Rencontre fortuite au bas du Viaduc.

Sur le trottoir devant l'entrée du jardin Lecoq. « J'aurais appris deux choses aujourd'hui, mais j'ai oublié la première. » Moi aussi j'ai appris des choses en discutant avec toi, Sandra. Dans un film, t'y croirais pas. Retrospective écrite le 25 octobre 2005

9/25/2005

Be yourself, no matter what they say / Un Dimanche soir sur la Terre

Dimanche, vingt heures une. Ces fameux dimanches soirs en écoutant de la musique plus ou moins mélancolique sur mon ordinateur. En l'occurence c'est plutôt nostalgique que mélancolique d'ailleurs. Des musiques que j'ai écouté durant cette année dernière me rappellent, non pas des émotions ou des sentiments, mais des sensations. Je vais brièvement expliquer ce que j'entends par sensation parce que c'est un mot très vaste. Par sensation, j'entends une impression tout à fait indescriptible, ou alors descriptible avec des mots qui semblent ne pas convenir. Ces sensations sont dus à des stimuli particuliers, l'odeur caractéristique d'une pièce, ou de la musique comme c'est le cas en ce moment précis. Après, je pense que c'est le cerveau qui tout bêtement fait une association entre une impression que l'on ressent et une information que nos sens récéptionnent à ce moment précis. Ensuite, d'autres critères entrent en jeu vis à vis de ces stimuli. L'habitude par exemple. Une chanson que j'écoute tout le temps fini par ne plus être si caractèristique, parce que je lui associe plein de choses. Au final je m'en tirerais avec un « J'aime bien cette chanson, c'est une de mes préférées. ». Tandis qu'il y a d'autres chansons que j'écoute beaucoup plus rarement et qui à chacune de ces rares occasions me rappellent une seule chose, généralement associée à une période ou j'écoutais la chanson ou à la première fois que je l'ai écoutée en y mettant vraiment de l'attention. Par exemple, Englishman in New York de Sting & The Police (que je ne prononce plus « Polaïsse » depuis peu) me fait souvenir d'une émission sur la Webradio dont je faisais partie il n'y a pas si longtemps. Une émission de Papshmyr d'ailleurs, Papsh si tu me lis... Je ne suis absolument pas le premier à décrire ce genre de phénomène, d'ailleurs il s'agit d'un classique phénomène « madeleine de Proust ». N'empêche que ça fait du bien. De toute façon, la redondance donne toujours une impression de sécurité. C'est de l'ordre du « Je sais où je suis donc je sais ou je vais », et c'est sans doute pour ça que la majorité des gens cèdent à la quiétude de la routine. Enfin, le bien-être engendré par un souvenir est toujours passager, parce qu'on se rend tout simplement compte que ce n'est qu'une pensée, et qu'on est pas en train de revivre quelque chose qui s'est déjà passé. C'est dans des moments comme ça que je me dis que ça serait drôlement pratique d'avoir une liaison directe entre les idées qui germent et les mots exacts pour les traduire. Plus clairement, imaginez une machine connectée au cerveau qui écrit à la vitesse de la pensée et avec un vocabulaire de pointe tout ce à quoi vous pensez. Quoique, ce ne serait pas si bien. En effet, quand je me met à penser à quelque chose, les idées partent dans tous les sens. Ce sont des bosseurs, les petits ouvriers qu'il y a dans ma tête. Ils courrent dans tous les sens en essayant de trouver toujours la meilleure chose à dire. Je les aime bien, même si il leur arrive souvent d'être vraiment patauds. Et puis, je suis sur qu'ils sont très mauvais en orthographe, et sans me vanter, ils ont raison de me déléguer la dure tâche que de rédiger le résultat de leur recherches. Au moment où j'écris, j'ai des manches de pull nouées au tour du cou en guise d'écharpe. Une petite histoire de torticoli, sans importance aucune. J'ai beaucoup d'histoires beaucoup plus importantes à raconter... Tous ces sourires, tous ces dépassements d'entendement... Et en principe c'est ce que je voulais faire quand j'ai commencé à rédiger, mais voilà, il a fallu que les madeleines s'en mêlent. Tant pis, l'occasion se présentera. À priori, ce n'est pas cette semaine que je me fais renverser par un semi-remorque à l'habitacle décoré avec un goût douteux, donc je pourrais écrire épisodiquement comme j'aime bien le faire. Bientôt je vous parlerai d'impression de déjà-vus et de voir'encore. À bientôt, Love from Clermont-Ferrand, Pierre-Marie, just another shiny happy person.

9/18/2005

T'es neuf

En T9 (système d'aide à la saisie sur téléphone mobile), la succession de lettres qui permet d'écrire « amies » fait d'abord apparaître « anges ». C'est tellement réaliste en fait...

9/07/2005

Croisée des grands soirs

Annonce d'une importance primaire À diffuser au plus grand nombre par toutes les voies inhabituelles (tatouage sur ventre de hamster, tag au brumisateur, annonce au crayon de papier sur les gonds d'une porte, etc.) : À toi, Toi qui a les cheuveux dorés et qui a un regard argenté qui me faisait frémir à chaque fois que je le croisais. Sur toi ces couleurs habituellement brillantes n'étaient pas aveuglantes mais épanouïssantes. Toi que j'ai croisée vétue de rose ce dimanche 7 septembre, le soir, Rue Mouffetard à Paris, chez ce glacier qui proposait des parfums atypiques et faisait des glaces en fleurs. J'ai d'ailleurs pris une carte de l'établissement en tendant le bras juste devant toi en te disant « pardon » (et c'est tout ce que j'ai osé te dire). Toi que j'ai cru perdre dans la foule lorsque tu partais t'y fondre après que ton amie et toi ayiez commandé et reçu vos glaces, alors que moi-même et mon ami Cristof nous perdions dans le choix des parfums. Toi que j'ai retrouvée contre toute attente, peu après, toujours avec ton amie, au bout de cette rue, Place de la Contrescarpe (renomée depuis Place de la Contretoutattente), dos à la fontaine. Toi dont le regard a alors à nouveau croisé plusieurs fois le mien alors que mon ami et moi nous étions postés juste en face de ton amie et toi. Toi que j'ai du quitter à regret parce que nous avions fini nos glaces avant les votres et que - syndrôme de l'escalier - sur le moment je n'ai pas osé te parler car je ne savais pas quoi te dire. Toi qui n'était plus là quinze minutes plus tard. Toi que j'ai vu pour la première fois ce jour-là, dont j'ignore le prénom mais que je garde espoir de recroiser un jour. Si tu crois que le fait que soit parvenue jusqu'à toi cette description du croisement entre deux êtres confère à ce monde une part de rêve insoupçonée jusqu'à présent, et que ces deux êtres sont toi et moi, alors s'il te plaît, contacte-moi : cataire@gmail.com. Sinon, bonne continuation !

9/04/2005

Paris, me voilà !

Twiliiiiiiiiight de Electric Light Orchestra dans les oreilles... Je pars à Paris, je prends le train dans 40 minutes (par rapport à l'heure de ce message), pour y passer quelques jours en compagnie d'un ami artiste (mot générique pour ne pas dire « chanteur-compositeur-interprète ») que j'ai déjà évoqué dans ce blog (et je ne suis pas en train de faire une phrase qui s'étale sur plusieurs lignes avec de nombreuses incursions entre parenthèses (chose que j'avais très souvent tendance à faire dans mes rédacs au collège et qui m'avait valu des comparaisons à Proust (l'écrivain))). À très bientôt et ne vous en faites pas, je vous gaverai de contenu très très bientôt (mot me permettant d'éviter de donner une quelconque précision qui pourrait alors être mensongère).