12/16/2006

Advienne que pourra

Le destin ? Quelque chose qui ne fait qu'arriver doucement dans la vie de ceux qui laissent pasivement leur vie s'écouler.

Mais il y a ceux qui décident de prendre les choses en main et qui cherchent à déclencher un destin différent, rempli d'espoir avant tout.

Je crois que je vais être de ceux-là.

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12/09/2006

Juste un jour tiré d'une vie

Se reveiller avec du vague à l'âme. Tout faire sans plus trop y croire. Aller participer à une émission de radio où je me sentirai bien (pour compter des beefthons) parce que j'ai besoin de me changer les idées et qu'il FAUT que le moral aille mieux.

Vers midi, l'émission terminée, aller voir les activités du Téléthon sur la place de Jaude, persuadé que c'est bien la seule occasion que j'aurais de les voir.

Puis te parler par intermédiaires numériques. Te dire tout ce que j'avais sur le cœur, et me rendre compte que tu es très réceptive à tout ce que j'ai à te dire. Se quitter en disant qu'on ira voir les animations de la place de Jaude en fin d'après-midi, et que pour ça on se rappellera plus tard...

Plus tard...

T'entendre dire «à plus» et raccrocher.

Le cœur bondissant, dévaler l'escalier - bon d'accord j'ai pris l'ascenseur mais c'est plus dur à dévaler - pour aller dans la rue et attrapper le tramway.

Tramway, terminus Jaude. T'attendre cinq minutes, pas plus, pendant lesquelles je sens une petite pluie fine commencer, et je me mets déjà à m'imaginer te faire le coup du parapluie... Cela dit la pluie s'arrête.

Décrocher à ton appel juste pour que je me retourne et que je t'entende dire «Ah, mais je te vois !».

Dire qu'avec l'ambiance qui règne, on se croirait dans Love Actually. Dire que l'écureuil géant est super chouette, mais que la personne à l'intérieur du costume doit vraiment se faire chier. C'est toi qui le dis, mais des fois tu dis avec une telle exactitude ce que je suis en train de penser, que j'ai l'impression qu'on pense ensemble.

Se jeter complètement à l'eau pour descendre la façade du centre Jaude en rappel (et par la même occasion faire un don au Téléthon). Utiliser toute ma persuation pour que tu oses te dépasser, et me dépasser moi-même pour faire ce que je n'aurais jamais osé faire en ton absence, juste pour que tu aies le courage de le faire toi-même. Et avoir la satisfaction commune de l'avoir fait !

Marcher, parler, discuter en marchant, croiser des connaissances à toi, me dire que certains se demandent peut-être ce qu'on est l'un pour l'autre, et en tirer un certain plaisir !

Et puis, pressés par le temps, le rejoindre, lui... Te voir agir selon les conventions, voir que toi-même tu n'y crois pas vraiment, et repenser à toutes nos discussions, me disant qu'il faut absolument qu'il y en ait d'autres au même sujet.

Discuter tous les trois, faire de la route tous les trois (où nous ne communiquons que toi et moi), arriver à destination tout les trois, et là, choper un certain mal de cœur pour ce que je vois, mais en restant de marbre car je savais à quoi m'attendre. Prendre congé en souriant, mais avec un vague à l'âme comme celui du matin.

Et c'est tout...

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12/07/2006

À propos de mon pire ennemi - et mon meilleur ami

Ce post va encore être typique du serpent qui se mord la queue, je ne vais pas écrire un article sur l'un de ces sujets que j'ai en réserve dans un petit coin de mon cerveau. Je vais juste aborder le manque d'activité de mon blog, qui me désole.

Le tout c'est que je n'arrive pas à comprendre pourquoi je fais ça, ou plutôt pourquoi je ne fais pas ça. Pourquoi je ne poste pas. J'ai tout ce que je me plaignais de ne pas avoir (Internet à domicile, du temps, un système de blog qui me plaît) j'ai ma motivation à blogguer et mon inspiration (qui elles sont là depuis le début et ne m'ont jamais fait défaut).

Et évidemment, les sujets abondent, ma vie fourmille de situations et d'évènements intéressants, j'ai l'impression que mes chemins de réflexions sont différents et bien meilleurs qu'avant. Des musiques et des images nouvelles me déclenchent immédiatement une envie de les faire partager. J'ai aussi l'impression que ces idées qui me viennent pourraient être profitables à d'autres que moi.

Alors pourquoi l'étincelle ne veut pas s'établir ? Pourquoi je ne fais que des retours ratés ? J'aimerais que ce soit comme au bon vieux temps, que tout ce qui surgit dans mon hemisphère droit vienne automatiquement se traduire au bout de mes doigts, sur le clavier...

Vous qui lisez ceci, aidez-moi, poussez-moi à cette expression à laquelle j'aspire. Dites-moi «va blogguer !». Poussez mon blocage créatif dans ses derniers retranchements, pour que je vous parle de Fraise des Bois, de mon amie Coccinnelle que je ne veux pas laisser tomber, de petits trésors récoltés au hasard des rues, de chasses d'images qui aboutissent sur la prise de specimen rares, de la onzième frette de Clara - ma guitare acoustique - à partir de laquelle elle sonne n'importe comment, de ces amis qui me deviennent de plus en plus chers, de simples plaisirs sémantiques, et de l'amour, l'amour encore et toujours !

Laisse les mots s'envoler.
- Mais oui, laisse les mots s'envoler !

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