2/28/2006

Il neige sur Paris...

Cristof multi-tâches, capable de conduire et de chanter en même temps. Il neige sur Paris comme il neige dans mon coeur. Dans la voiture à côté de l'enchanteur, je savoure la ville, les lumières, la musique douce de l'autoradio, la musique douce de sa voix aussi. Et la nostalgie actuelle et prochaine. Après une discussion sur les renseignements téléphoniques, à 23h01, la neige dégènère en tempête alors qu'il entonne « Le Monde est stone » sur « The World is stone ».

Le Froid a gagné Retour à la rue Mouffetard, sans les glaces en forme de Rose ni la Rose en contrescarpe. Le Froid a eu raison de tout ça. Alors que j'écris, il chante, sa voix envoie du volume à pleine puissance, c'est grisant, j'adore ça !!! Rue Mouffetard... Pourquoi elle s'appelle comme ça ? Sans doute une triste histoire de mouffette rejetée par ses amis parce qu'il puait trop - il parce que c'est une mouffette mâle, sinon ce serait une mouffetarde, je crois. J'adore les mouffettes, je me prends parfois pour Fleur dans Bambi.

Au fur et à mesure que je descendais la rue Mouffetard, des billets s'envolaient de ma poche comme des papillons, pour former des objets d'arts : Conte de fées à l'usage des moyennes personnes de Boris Vian, acheté sur coup de tête de foudre (ha, ha !), et le DVD du magnifique film Love Actually, film coup de cœur, donc pas de surprise, cet achat était prémédité depuis longtemps. Crèpes au Nutella plus tard, on était déjà sur la route pour rentrer à Choisy. Et là il s'est mis à neiger dru. Ce genre d'évènement météo qui surgit dans les rêves.

Autres évènements du jour ? L'achat d'un cadeau japonisant pour la préférée de mes muses m'a valu à moi-même un cadeau (non prémédité celui-là) : une fille en forme de lapin à coller sur le dos du téléphone mobile et qui clignote en 8 diodes de trois couleurs à la moindre captation de réseau. Hourra, j'ai rendu mon mobile plus kitsch et je vais passer pour un pervers devant toutes les filles qui le verront... Mais hourra aussi, car si le vendeur à choisi celui-là dans son sac à cadeau (et il l'a choisi, je l'ai vu en reposer plusieurs), c'est que j'ai une tête à aimer les Bunny-girl. En parlant de girl (remarquez le soin dans les transitions), nous avons été servis par une fille qui - d'après le ticket du bar - s'appellait Pandy Panda (sic). Ça c'était quand nous avons bu le café avant d'aller voir le spectacle d'Alexandre Pesles, mais ça je vous en reparlerai une autre fois...

Tout paragraphe plein de ce que je pense serait sans doute une fioriture. Alors je me contenterais de deux mots : Cristof, MERCI !

2/25/2006

C'est pourtant pas compliqué

Je veux la reconnaissance sans la célébrité

Je veux l'argent sans la fortune

Je veux le talent sans la rivalité

Je veux la tranquilité sans la solitude

Je veux le rire sans les larmes

Je veux l'ivresse sans la cirrhose

Je veux le mystère sans l'ignorance

Je veux l'envol sans la descente

Je veux le bruit sans le vacarme

Je veux le temps sans l'ennui

Je veux le travail sans l'esclavage

Je veux la compassion sans la pitié

Je veux la nuit sans les ténèbres

Je veux la neige sans le froid

Je veux l'amitié sans le calcul

Je veux l'amour sans la jalousie

Je veux le calin sans l'érection

Je veux le plaisir sans la douleur

Je veux l'habitude sans la dépendance

Je veux l'advertance sans me renier

Je veux savoir que j'ai tout ça

Sans l'écrire.

2/23/2006

Ce message contient n'importe quoi [Lacuna]

Je n'aime pas enchaîner les messages de la catégorie « Choses que j'ai l'impression que nous sommes nombreux à ressentir », mais là, les circonstances l'imposent. Il y a des jours comme ça... Ou vous avez l'impression de faire n'importe quoi. Que quoi que vous disiez, quoi que vous fassiez, vous avez l'impression que vous vous facherez avec vos interlocuteurs. J'ai eu l'impression de vivre une journée un peu comme ça. Heureusement que je cotoie des gens non rancuniers, intelligents et qui écoutent les arguments qu'on peut leur apporter, au lieu de faire du boudin, ce qui est un truc de gamin, ou encore pire, de [effacé par Lacuna]. Résultat ? Pour moi, une grosse peur, une grosse boule dans la gorge et un début de rage de dents à chaque reprise. Et ensuite, explication, discussion, pardon. Et ça va déjà un peu mieux. Merci à vous, de savoir pardonner. Malgré [effacé par Lacuna], je précise : moi non plus, je ne suis pas rancunier. Mais je n'aime vraiment pas la méchanceté, dirigée contre moi ou les gens que j'aime. Et puis, [effacé par Lacuna] la vie est belle. Pour la personne « Anonyme » qui m'a envoyé des commentaires en menaçant de cesser de visiter mon blog si je ne les publiais pas... Je ne peux me résoudre qu'à répondre par un grand éclat de rire. De toute façon ils disent tous ça, mais ils finissent tous par revenir. N'oubliez pas : je suis la cataire, vous êtes les chats ! Deux sujets plus ou moins anciens que j'ai mis en ligne aujourd'hui : De l'importance du verouillage clavier, bis - Rue Saint-Eutrope, à Clermont-Ferrand. [Lacuna : cf. Eternal Sunshine of the Spotless Mind]

2/20/2006

Du chemin sans toi, j'en ai déjà fait

Ça vous est peut-être aussi arrivé, cette sensation. Rencontrer quelqu'un (je vais utiliser le féminin parce qu'en ce qui me concerne c'est plus souvent quelqu'une), s'entendre à merveille avec elle, être tout simplement bien en sa présence... ...mais ressentir soudain une sorte de fossé lorsqu'elle parle de sa vie, de ses amis, de ses délires... C'est ça qui est dur lorsqu'on rencontre des gens qui ont la vingtaine et qu'on a soi-même la vingtaine. Toutes ces vingts années qui n'ont pas été vécues pareil ne se rattrapperont jamais. Certes, généralement on a parfois écouté, lu et vu les mêmes choses, c'est même souvent ça qui sert de base à une relation d'amitié. Mais quoi qu'on fasse, quoi qu'on se raconte, si on n'a pas connu les mêmes lieux, joué aux mêmes jeux en étant enfant, ça fait une différence qui ne se rattrappera jamais. Ça donne une impression d'avoir loupé plein de rendez-vous antérieur. Un peu une nostalgie d'évènements qui n'ont jamais eu lieu. C'est pour ça que les amis d'enfance sont si privilégiés. Quelqu'un qu'on a connu gamin et qu'on ne quitte pas en grandissant. C'est une relation qui est impossible à égaler pour les amis qu'on rencontre, disons après le collège. « Meilleur ami », c'est un lien qui se crée tellement tôt que le fait qu'il perdure une fois adulte (et une fois que généralement les voies des études séparent les êtres liés) est une preuve de son importance. Ça fait aussi réfléchir à sa propre vie. Quelqu'un qui nous ressemble autant est arrivé plus loin, a fait des choses qu'on a jamais osé. Qu'est-ce qu'elle a fait de plus que moi pour arriver à ça aujourd'hui, alors que moi je n'en suis jamais parvenu ? Avec ça vous pouvez remettre en cause les établissements scolaires fréquentés, mais également les activités extra-scolaires... Petite précision en apparté, moi, je suis content de ma vie, j'en suis arrivé à ce que je voulais car j'ai reçu une éducation formidable et j'en remercie mes parents ! J'ai pas mal dévié de mon propos. Donc revenons-en au fait. Je vois des gens parler de leur vie, ressasser les situations où je n'étais pas. Et ce qui me fait vraiment peur, c'est de ne pas trouver de place dans l'existence de quelqu'un quand je veux trouver ma place chez cette personne. Oui, vous n'avez jamais eu l'impression que certaines personnes avaient une vie qui semblaient saturée, et n'étaient pas prêt à adopter une personne supplémentaire dans leur vie ? Entre le petit copain, la confidente, le meilleur ami, l'alter égo, la muse, le catalyseur, le cousain et même le pire ennemi... On dirait qu'il y a un nombre limité de postes à pourvoir et que les premiers arrivés ont rafflé toutes ces places. Et des fois j'ai l'impression que personne n'a prévu de place pour une Fleur des Champs Ça me fait mal à la tête tous ces titres. Heureusement que je ne fonctionne pas comme ça. Je sais que j'aime tous mes amis différemment mais sans faire de podium ou mettre un titre à tous. Ou alors les titres ce serait (et je ne vais pas tous les citer) « Le chanteur enchanteur plein de cicatrices mais avec qui il y a tout le temps des échanges dégoulinants de bonheur » ou bien « La poéte mélancolique que j'ai l'impression d'avoir connu dans une vie antérieure tellement je me sens en phase avec elle, que ça m'attriste de voir blasée et de qui je serais encore follement amoureux si je n'avais aucune retenue et si j'ignorais que ça ne pouvait que me faire souffrir d'avantage », ou « L'homme que j'admire et qui est comme une sorte de mentor pour moi, qui a un univers que j'affectionne énormément - pas seulement pour les consoles - et qui ne mérite pas ce qu'il se prend dans la gueule tellement il est bon », ou « Le génie textuel, ancien camarade de scène, qui est un vrai personnage burlesque sous lequel se cache une âme noble et amoureuse, et avec qui je correspond régulièrement par e-mail depuis qu'il a traversé la manche » ou bien encore « Le musicien fou de l'Irlande avec qui je ne passe pas autant de temps que je voudrais mais qui est l'archétype de l'ami fidèle avec qui on passe toujours du bon temps ». C'est très large et il y en a de nouveaux qui se créent toujours au fil du temps (même si ils ne font que très rarement partie de ceux que je compte sur les doigts d'une main comme ceux que je viens de citer). Et je me dis que même si je n'ai fait le chemin depuis l'enfance avec eux, il nous reste quand même de belles ballades à faire dans le futur... Et après tout, c'est ça le plus important. Passer du temps ensemble. Rire de souvenirs et en créer d'autre en même temps, quand on passe des moments ensemble, plutôt que faire des plans sur la comète. Pour la suite ? Ah, il me faut une ligne directrice. Jetons un coup d'œil sur L'Écume des Jours de Boris Vian...
Je voudrais être amoureux, dit Colin. Tu voudrais être amoureux. Il voudrait idem (être amoureux). Nous, vous, voudrions, voudriez être. Ils voudraient également tomber amoureux...
Est-ce que je veux tomber amoureux ? Je ne crois pas, ça fait trop mal. Et pourtant...

2/18/2006

Le temps se serait-il arrêté ?

Ça m'arrive, de temps en temps. Retour à Abrest, un soir. Face à Internet, je vais de site en site, plus précisément de blog en blog, et je me perds dans les écrits des autres. Bizarre sensation. Ces sites sont jolis, récemment mis à jour. Je me rappelle du temps où j'ai parlé à tel ou tel blogger, avant qu'il ait 40 commentaires par post. Internet est grand, mais surtout, lorsque je surfe nocturnement comme ça, j'ai l'impression qu'il est statique, complétement figé. Ça ne me rend pas triste, non, mais je me sens un peu mélancolique. Pourtant, un blog c'est censé raconter la vie de quelqu'un, donc par définition paraître comme quelque chose de vivant, pas d'inanimé. Sensation paradoxale. C'est pas grave, tout va bien. J'ai l'impression d'être l'an dernier, quand j'avais trouvé, seul, comment je pouvais tenir le monde entier dans le creux de ma main. Grisant.

2/17/2006

De l'importance du verouillage clavier, bis

J'avais déjà fait les frais d'un clavier de téléphone mal verouillé. Je viens d'en faire une deuxième expérience. Je suis dans le train, et en sortant mon téléphone de ma poche, j'ai la surprise de m'apercevoir que j'ai un accusé de récéption. En effet, le « 1100920003 » a bien reçu mon message envoyé le 17/02/06 à 17h03. Le doute m'envahit, quel message ai-je malencontreusement envoyé ? Je vais dans la section « Messages envoyés ». Surprise, il m'informe que j'ai envoyé le SMS « » (vide) au 10092. Bon, c'est moins cocasse que l'expérience précédente, c'est vrai. Mais avec la phrase suivante, vous allez comprendre pourquoi le verouillage clavier aurait, encore une fois, été utile. J'étais en hors-forfait.

2/14/2006

... ont quitté ...

Les gens qui s’aiment sont toujours un peu les mêmes, chante William Sheller. Les mots qu’ils se disent sont toujours les mêmes aussi. Sans l’avoir vécu, l’amour, j’ai l’impression de le connaître par cœur. Saint-Valentin, date fatidique. Fatidique parce que symbolique. Tellement symbolique que les couples qui s’interrompent dans la première partie du mois de février ont l’impression de souffrir encore plus. Ça ne devient pas la fête de l’amour, mais un rappel du fait que tu viens de te faire plaquer. Ceci n’est pas une histoire vécue. La seule anecdote truculente que j’ai pour la Saint-Valentin, c’est que je m’étais fait arracher les dents de sagesse ce jour-là. Sinon ma créativité à beau être au mieux de sa forme, j’ai beau être inspiré par quelque muse bienveillante, nul endroit où crier mes mots d’amour, sauf peut-être la vitrine de la librairie des Volcans (il faudra que j’aille voir). Ce que j’ai envoyé à La Montagne pour leur page spéciale « Nous publions vos messages de la Saint-Valentin » n’a pas été publié. Je ne savais pas, moi, qu’il fallait indiquer le département. Peu importe. Saint-Valentin, tu fais du mal. Il y a des salauds qui pillent le cœur des filles (comme dirait Tryo), pour certaines le cœur n’y est vraiment plus. Heureusement que je fois des couples comme Neferlili et Gregpop, ou encore ma sœur et son copain, ils me montrent que l’amour existe encore (Hélène Ségara). Je ne souffre pas de la Saint-Valentin. J’aimerais même profiter de ce jour pour crier à mes étoiles que je les aime comme on peut aimer des amis dont on ne voudrait jamais être séparé. Seulement là, ça cloche, et bien trop tôt pour Pâques. L’ambiance générale me semble un tantinet brouillon et ça me tracasse. La flûtiste magicienne pleure, la destinataire de mon poème sur cœur n’était pas au théâtre hier soir (apparemment pour une raison tout à fait charitable), je reçois un SMS d’amour pathétique d’une qui me croit garçon facile, Pitchoune a des souvenirs qui lui remontent, Mr. Blue me semble mitigé, Monsieur Tortue va s’endormir j’espère sans ces fichus souvenirs. J’aimerais tant déclamer cette chanson de moi qui est si appropriée quand tout fout le camp et quand demain semble incertain. Mais il faudrait d’abord que je la dépose à la SACEM. Vivement le printemps.

2/13/2006

Rue Saint-Eutrope, à Clermont-Ferrand

Un chat, bien trop angora pour être de gouttière, marche sur le trottoir, s'éloignant d'un interphone qui crie, sur un ton totalement alarmé : « Pussy ! Pussy ! Pussy ! ». Ce son se perd comme un écho quand je tourne à droite, allant vers la Petite Gaillarde.

2/12/2006

Ce que m'a inspiré ma tasse de thé au citron

Quelle est la différence entre un citron et une vache ? Lorsqu'il commet un hold-up, le citron dit : « plus un zeste ! » Tandis que la vache dit : « Que personne ne bouze ! » Quel est le point commun entre un citron et une vache ? Ils zozottent toujours lorsqu'ils font des hold-up.

2/08/2006

Le cran qui lâche, encore.

Je ne pensais pas la voir de si tôt. D'ailleurs je ne devais pas la voir. Un défaut de communication, et hop, je me retrouve en début d'après-midi là où je n'étais pas censé être - puisqu'il n'y avait exceptionnellement pas cours.

Et là, je l'ai vu arriver. Je dirais même qu'on s'est regardé. C'est drôle d'ailleurs, je n'avais jamais vraiment vu la couleur de ses yeux. Elle était là, tout à fait à ma portée. J'avais la pronfonde envie d'aller lui parler.

Mais voilà, dans ces situations, le cran vous lâche encore. Chute de courage, chute d'idée... Re-syndrome de l'escalier, en somme, ce qui était plutôt truculent puisque je me trouvais justement sur un escalier.

Finalement, je ne les ai même pas vus rentrer dans leur salle de cours, elle et sa classe. Et alors que je rentrais à mon appart, j'ai trouvé le sujet que j'aurais du aborder. La solution la plus simple était la bonne. J'aurais du lui dire :

« Tu es en IUP Tourisme non ? Oui, je t'avais repérée... Vous n'avez plus cours dans la salle à côté de la notre ? »

Maintenant, je me pose une question : Pourquoi diable ai-je cette sensibilité à fleur (bleue) de peau ?

2/04/2006

C'est complètement débile

Depuis des années et des années, le Débilitron (j'en parlais déjà sur la version 1 de Cataire) me fait toujours autant rire aux éclats ! Proposez une adresse Internet à ce site, et il « débilitera » la destination. En somme, vous verrez le site comme d'habitude mais avec un texte complètement abscons. Morceaux choisis de l'effet du Débilitron sur Cataire.com (attention, ça vire parfois au trash) :

Cataire vous souhaite une bonne année 2006, pleine de menhir, de crotte de nez et de draps mouillés ! Que les plans sociaux vous soient favorables, que le tamiser vous habite et que vos fruits de mer se réalisent.
Salutations ! Vous voilà arrivé sur mon actrice de sitcom autobiographique, alors ne considérez pas ça comme de l'égocentrisme, mais plutôt comme une honda civic station wagon 88 très très personnelle. Bonne lecture !
  • Caractère : assez posé, calme et relativement optimiste. Je prends les dreadlocks avec recul et sérénité. Partisan de la jante alu et de la soubrette. J'ai cependant du taquet a encaisser la pantoufle et les sourcils.
  • Amis : quelques amis sincères que je compte sur les tractopelles d'une pomme. Des chiens de traîneau un peu plus nombreux avec qui j'aime bien passer du temps et discuter. Des pétales de roses que je ne fréquente pas assez souvent à mon pare-brise et que j'admire. Et des tablatures avec qui je me montre plutot sociable. Il n'y a qu'une seule personne que je ne souhaite plus fréquenter
  • Orientation sexuelle : l'image subliminale féminine et elle seule, désolé messieurs !
Parce qu'il y a enfilé un faisan, parce qu'il y a des croûtes de lépreux qui ne méritent pas d'être jetées... Bienvenues dans les fougères de Cataire !
Un petit système de panda permettant aux cracheurs de feu de m'écrire des pâtes de fruits sur la petite culotte qu'ils sont en train d'intuber. De plus, c'est le premier site où le goulag est vraiment propre et aux oreilles de porc HTML et CSS, ce qui confère à ce hard-top une grande portabilité. Pour preuve, il m'a suffit d'encastrer des filtres à air pour mettre ce yéti sur la classification périodique actuelle, tandis que pour le précédent, il y avait d'énormes adaptations à faire dans le diariste.
Et voici le même Pascal dans ses &clés dynamométriques. Je suis présent à ses grosses motos, et ça se passe aussi à Théâtre et Sciences, en répétition. Nous vendangons l'amulette magique du nihiliste de « Tu Veux Qu'On En Parle ? », qui montre une agrafeuse de borborygmes dans tous ses bourdons. Dans cette chose gluante, il y a aussi d'une batterie de casseroles l'hôtel de passe de chacal, un modérateur zélé alliant adresse et dextérité, qui est enfoncé par Maxime, et d'autre part l'invitée, une gazinière de bonne aventure aveugle, autrement dit une branche de céleri non-voyante, jouée par Amandine. Ce kit mains-libres a été un cruchon plaisir à co-écrire et à grignoter, bien qu'il y avait vraiment une tente à oxygène qui planait sur elle. Impossible de bourrer tous les gazouillis fortuits qu'on a lubrifié, mais ça nous a carbonisé jusqu'à la dernière représentation à l'opéra... Cela dit, j'en garde un toréador précieux, d'autant plus que la bête de sexe a sectionné se découper de tous ces malheurs puisqu'elle fait maintenant office de bac à glaçons sur le DVD de l'annuaire téléphonique. Admirez la fausse moustache symétrie de nos clous rouillés de sacoches en cuir.
Cataire est le rescapé de tchernobyl de Pierre-Marie Aubineau. Tous droits reservés. Les bourrées auvergnates citées appartiennent à leurs thons respectifs. Tout contenu présenté sur ce cheval à bascule est sous la roue de secours des bourdons de ploutocrate intellectuelle. Pour caresser un âne mort ou poser une scie sauteuse concernant le joli minois, n'hésitez pas à contacter le gourou de Cataire. Testé sur Mozilla «et ton cul il en prend des rats ?» Firefox et Microsoft «Vous avez déjà vu un stick aussi large ?» Internet Explorer.

2/03/2006

Même Jean-Jacques Goldman...

Trajet Clermont-Ferrand jusqu'à Abrest en passant par Bellerive-sur-Allier pour réucpérer mon PC, laissé à une infirmerie informatique en raison de son problème décrit précédemment. L'informaticien est formel : on ne peut pas le débloquer, même acheter un disque dur ça ne marchera pas... Il vaut le renvoyer à l'usine, à moins que je retrouve un mot de passe que j'ai apparamment rentré quand j'ai utilisé mon PC pour la première fois (peut-être, mais il n'avait pas à se déclencher de toute façon !). En tous cas pas de réparation miracle comme je l'espérais. Et, réglant l'autoradio en rentrant à Abrest après avoir récupéré le PC, j'entends une jolie chanson de Jean-Jacques Goldman : « ... et l'on n'y peut rien. » * éclate d'un rire franc * ... j'adore ma vie !

Euromillions...

Hmm ? Allez, je joue l'heure ! De toute façon sur ma main gauche il y a un trèfle (que je considère plus comme une fleur des champs) avec écrit CHANCE en gros. On va voir si ça marche.

Mot-Clefs #4

Certaines personnes sont tombées sur Cataire en tapant dans un moteur de recherche : « sting tout mouillé ». Je répondrais en citant l'intéressé :
Every breath you take, Every move yourrglb glub blob !

2/02/2006

Boulevard Lafayette à Clermont-Ferrand

Dans un boulevard miteux, sur un trottoir miteux couvert de neige miteuse, un petit chien miteux regarde l'auteur d'un air miteux. « La répétition d'un même adjectif est devenue une figure de style bien miteuse », se dit ce dernier.